Christian Fauré nous propose un rapprochement entre les stratégies de Google et d’un opérateur téléphonique. Il me semble que l’on peut étendre ce rapprochement à toute forme de capture du consommateur.
Dans le secteur des médias tout d’abord, où l’on monétise la minute de cerveau rendue disponible pour recevoir de la publicité.
Une chaîne de télévision cherche ainsi à augmenter ses recettes publicitaires en augmentant le nombre de ses téléspectateurs par la qualité du contenu diffusé; idem pour un journal ou un blog avec ses lecteurs, ou une radio avec ses auditeurs.
Dans le secteur du spectacle également, où l’on monétise l’intérêt des clients pour vendre des produits dérivés.
Dans le secteur de la grande distribution enfin, où l’on monétise la présence et la fidélisation du client pour proposer des services additionnels (assurances, voyages, billeterie).
Dans tous les cas, le service ou le produit initialement proposé sert de pot de miel pour attirer le consommateur.
C'est très compliqué car quelle entreprise sur le marché du grand public (B2C et non B2B) ne cherche pas a capturer des consommateurs et à les fidéliser ?
RépondreSupprimerGoogle et L'opérateur télécom ont cette similarité de vendre une "capacité" de leur outil de production (puissance de transport et bande passante d'un côté et puissance de calcul et de stockage de l'autre).
Mais on remarquera que le Club Med fait aussi çà en optimisant la capacité d'accueil et le taux d'occupation de ses villages de vacances.
Donc pas d'industrie sans optimisation de la capacité de production.
Ce qui a changé au XX° siècle c'est que la consommation a pris le devant sur la production (on arrive toujours à produire, mais il est plus difficile de trouver et garder les clients).
L'étonnant avec Google c'est que dans cette tendance ils ont quand même réussi à construire leur appareil de production avant d'avoir des clients !
C'est pas simple, et moi-même je tâtonne en essayant de trouver des plis, de similarités ou des "airs de famille".