Nos recherches ont montré que l'histoire de l'Occident est tissée depuis le XVIIe siècle par l'entrelacement de trois mouvements en
progression :
- le sabbataïsme et le frankisme - étudiés
à travers l'histoire des religions, la philosophie morale et la
sociologie ;
- le développement des États profonds et leurs relations
transnationales secrètes - étudiés à travers les sciences politiques,
l'histoire, la sociologie, les technologies et la géopolitique ;
- la haute finance (internationale) et les banques centrales - étudiées au moyen des sciences politiques, l’histoire, la sociologie et la géoéconomie.
Aucune solution à la crise occidentale actuelle ne peut être efficace si l'un de ces trois mouvements reste
ignoré.
Notre étude se concentre ici sur le dernier aspect. Elle est révélatrice de
la façon dont la haute finance n'a cessé de croître au détriment du peuple,
alors même que de nombreuses voix de premier plan l'ont combattue au fil des
siècles.
En lisant ces citations classées dans une perspective historique, vous
aurez une image très claire de ce qui se passait et de la façon dont le peuple
américain, en particulier, a été piégé.
Alors, vous pourrez lire l'épilogue.
Avant-propos
"Seuls les petits secrets ont besoin de protection. Les grands secrets
sont protégés par l'incrédulité publique. Vous pouvez en fait dissiper une
situation délicate en lui donnant une couverture maximale. Pour ce qui est
d'alarmer les gens, c'est fait par les rumeurs, pas par la couverture
médiatique." - H.M. McLuhan, 1911 - 1980, dans " Take Today
: The Executive as Dropout ", 1972.
"Peu d'entre nous peuvent facilement abandonner leur croyance que la
société doit avoir un sens. Il est intolérable de penser que l'État a perdu la
tête et punit tant d'innocents. Et donc les preuves doivent être niées dans
leur for intérieur." - A.A. Miller, 1915 - 2005.
"Suivez l'argent." - M. Felt, dit "Gorge profonde",
1913 - 2008.
La banque
centrale se développe au détriment des droits des citoyens
Samuel
Oppenheimer (1635-1703) était juif de cour et banquier sous l'empereur Léopold I
d'Autriche.
"La banque bénéficie d'intérêts sur tout l'argent qu'elle crée à
partir de rien." - William Paterson, fondateur de la Banque
d'Angleterre, 1694.
Le petit-fils de Samuel Oppenheimer a enseigné à Meyer Amschel Bauer
Rothschild des connaissances utiles en commerce d’import-export et en
change. Durant cette période, Meyer Amschel a eu l'occasion de servir le
lieutenant-général Baron von Estorff qui était le conseiller principal du landgrave Frédéric
II de Hesse-Kassel, l'un des hommes les plus riches en Europe.
Frédéric était riche de 70 à 100 millions de florins, dont une grande partie a
été héritée de son père, Guillaume VIII, frère du roi de Suède. Le baron von
Estorff recommenda Mayer Amschel auprès
du Landgrave. Mayer Amschel qui retourna travailler avec ses frères à Francfort
en 1763. Il devint marchand de monnaies rares et obtint le patronage de Frédéric
II de Hesse-Kassel, puis le patronage du prince héritier
Guillaume de Hesse, obtenant le titre de "juif de cour"
(Hoffaktor) en 1769. Après la mort subite de Frédéric le 31 octobre 1785,
Guillaume devint Guillaume IX von Hessen-Kassel, puis Guillaume I von Hessen
après 1805.
"Si jamais notre nation tombe à nouveau dans le piège des emprunts non
financés, ce sera sûrement comme la mort pour notre corps politique. Ce pays va
s'effondrer." - George Washington, 1732-1799.
"Un vol de plus grande ampleur et encore plus ruineux, c'est la
fabrication de papier-monnaie ; il est plus grand parce que dans cette monnaie
il n'y a absolument aucune valeur réelle ; il est plus ruineux parce que, du
fait de sa dépréciation progressive pendant la durée de son existence, il
produit l'effet qui serait équivalent au prorata des pièces [en or]. Toutes ces
iniquités sont fondées sur l'idée fausse que la monnaie n'est rien d’autre qu'une
écriture." - Comte Destutt de Tracy, 1754-1836.
Nathan Mayer Rothschild (1777-1836) acquiert un tel pouvoir dans la ville
de Londres qu'en 1825-1826, il parvient à fournir suffisamment de pièces d’or à
la Banque d'Angleterre pour lui permettre d'éviter une crise de liquidités.
"Toutes les perplexités, les confusions et les angoisses en Amérique
ne proviennent pas de défauts dans la constitution ou la confédération, ni du
manque d'honneur ou de vertu, mais plutôt de l'ignorance pure et simple de la
nature de la monnaie, du crédit et du circuit [de la monnaie]." - John
Adams, 1735-1826, lettre à Thomas Jefferson.
"Si jamais le peuple américain permet aux banques privées de contrôler
l'émission de leur monnaie, d'abord par l'inflation, puis par la déflation, les
banques[...] priveront les gens de toute propriété jusqu'à ce que leurs enfants
se réveillent sans abri sur le continent que leurs pères avait conquis [...].
Le pouvoir d'émission devrait être retiré aux banques et restitué au peuple, à
qui il appartient."
"Le papier-monnaie, c'est la pauvreté. C'est le fantôme de l'argent et
non l'argent lui-même." - Thomas Jefferson, 1743-1826.
"L'histoire montre que les changeurs de monnaie ont utilisé toutes les
formes d'abus, d'intrigues, de tromperies et de moyens violents possibles pour
maintenir leur contrôle sur les gouvernements en contrôlant l'argent et son
émission." - James Madison, 1751-1836.
" Ayant fait la paix avec le monde entier, Bonaparte s'est attelé à sa
tâche de se préparer et de préparer le peuple français au retour au système
divin. Il a ordonné que l'argent ne soit exporté de France sous quelque
prétexte que ce soit qu'avec le consentement du gouvernement et qu'en aucun cas
il ne soit fait appel à l'emprunt pour couvrir les dépenses courantes, civiles
ou militaires.
L'objectif était de retirer à la finance le pouvoir de contraindre le
gouvernement comme il avait contraint le gouvernement de Louis XVI. "Quand
un gouvernement, a déclaré Bonaparte, dépend pour son argent des
banquiers, ce sont eux et non les dirigeants de ce gouvernement qui contrôlent la
situation, puisque " la main qui donne est au-dessus de
la main qui prend " ". Il ne permit à personne d'oublier les expéditions d'or vers
l'Angleterre organisées par Barras aux frais de l'armée en campagne en Italie,
et à un moment où la France était dénuée de la monnaie métallique. "L'argent,
a-t-il déclaré, n'a pas de patrie ; les financiers sont sans patriotisme et
sans décence : leur seul but est le gain. " - Wilson R. McNair, Monarchy
or Money Power, Londres : Eyre et Spottiswoode (1933). Réimprimé sous
le titre God and the Goldsmiths, Hawthorne, Californie : Omni
Publications (1961).
La main qui
donne est au-dessus de celle qui reçoit" est un dicton italien, cité par Bonaparte
pendant la première campagne d'Italie pour souligner la dépendance
pécuniaire du Directoire envers l'armée d'Italie qui lui procura des millions
et des trésors, butin des pays conquis. - Lucian S. Regenbogen, Napoléon
a dit : aphorismes, citations et opinions, Paris : Les Belles lettres
(1996).
"Rien d’autre que la souffrance généralisée n'aura d'effet sur le
Congrès... Notre seule sécurité est de poursuivre une politique constante de
restrictions fermes - et je n'ai aucun doute qu'une telle politique conduira finalement
au rétablissement du papier-monnaie et à la reprise de la charte de la banque
centrale. - Nicholas Biddle, 1786-1844, banquier et financier américain.
"Vous êtes un repaire de vipères ! J'ai l'intention de vous expulser,
et par le Dieu éternel, je vous expulserai. Si le peuple comprenait l'injustice
de notre système monétaire et bancaire, il y aurait une révolution avant le
matin."
"Si le Congrès a le droit, en vertu de la Constitution, d'émettre du
papier-monnaie, il leur a été donné de s'en servir eux-mêmes, et non d'être
délégués à des individus ou des sociétés." - Président Andrew Jackson,
1829-1837.
"Un pouvoir s'est levé dans le gouvernement plus grand que le peuple
lui-même, composé d'intérêts puissants, nombreux et variés, réunis en une seule
masse, et maintenus ensemble par le pouvoir cohésif de l'énorme surplus des
banques. - John C. Calhoun, vice-président (1825-1832) et sénateur
américain, dans un
discours prononcé le 27 mai 1836.
" La banque envisagée ainsi
devient toute une politique, elle exige une tête puissante, et porte alors un
homme bien trempé à se mettre au-dessus des lois de la probité dans lesquelles
il se trouve à l'étroit.
– Tu as raison, mon fils, dit Blondet. Mais nous seuls, nous comprenons que
c'est alors la guerre portée dans le monde de l'argent. Le banquier est un
conquérant qui sacrifie des masses pour arriver à des résultats cachés; ses
soldats sont les intérêts des particuliers, il a ses stratagèmes à combiner,
ses embuscades à tendre, ses partisans à lancer, ses villes à prendre. La
plupart de ces hommes sont si contigus à la politique, qu'ils finissent par
s'en mêler, et leurs fortunes y succombent. [...] Dans chaque siècle, il se
trouve un banquier de fortune colossale qui ne laisse ni fortune ni successeur.
[...] La Banque est comme le Temps, elle dévore ses enfants. Pour pouvoir
subsister, le banquier doit devenir noble, fonder une dynastie comme les
prêteurs de Charles-Quint, les Fugger, créés princes de Babenhausen, et qui
existent encore... dans l'almanach de Gotha. " - Honoré de Balzac,
La Haute Banque. La maison Nucingen, roman, 1838, Pp 17.
"De tous les artifices pour tromper les classes laborieuses de
l'humanité, aucun n'a été plus efficace que celui qui les trompe avec du
papier-monnaie."
"Nous risquons d'être submergés de papier-monnaie non-remboursable, du
simple papier, ne représentant ni métal or ou argent ; non, monsieur, ne
représentant rien d'autre que des promesses non tenues, la mauvaise foi, des
sociétés en faillite, des créanciers floués et un peuple ruiné. " - Daniel
Webster, vers 1845, homme d'État américain de premier plan.
"Quand le pillage devient un mode de vie pour un groupe d'hommes
vivant ensemble dans la société, ils se créent au fil du temps, un système
juridique qui l'autorise et un code moral qui le glorifie." - Fréderic
Bastiat, Sophismes économiques, 1801-1850.
Junius Spencer Morgan, quand il résidait à Londres, devient en 1854 un
agent de George Peabody à Londres. En 1857, la Banque d'Angleterre a accordé un
prêt à George Peabody & Co. et l'a sauvé, tandis que 9000 autres
entreprises ont sombré dans un grand krach financier. Avec cet argent, Peabody
a acheté de grandes quantités de titres bon marché et les a vendus à un stade
ultérieur avec d'énormes profits. En 1864, alors que Peabody prend sa retraite,
George Peabody & Company devient Junius S. Morgan Company.
"J'ai deux grands ennemis, l'armée du Sud devant moi et les banquiers
à l'arrière. Des deux, celui qui est derrière moi est mon plus grand ennemi."
"Je vois s'approcher dans un avenir proche une crise qui me perturbe
et me fait trembler pour la sécurité de mon pays. En conséquence de la guerre,
les grandes entreprises ont été intronisées et une ère de corruption dans les
hautes sphères suivra, et le pouvoir monétaire du pays s'efforcera de prolonger
son règne en œuvrant au préjudice du peuple jusqu'à ce que toutes les richesses
soient rassemblées dans quelques mains, et la République soit détruite. Je suis
plus inquiet en ce moment pour la sécurité de mon pays que jamais, même en
pleine guerre." - Abraham Lincoln, dans une lettre écrite à
William Elkin, 1860.
"Le gouvernement devrait créer, émettre et mettre en circulation
toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire le pouvoir
de dépenser du gouvernement et le pouvoir d'achat des consommateurs. L'adoption
de ces principes permettra aux contribuables d'économiser d'énormes sommes
d'intérêts. L'argent cessera d'être le maître et deviendra le serviteur de
l'humanité. "Abraham Lincoln, 1809-1865.
"Si cette politique financière malicieuse, qui a ses origines en
Amérique du Nord, doit être endurée jusqu'à son terme, alors ce gouvernement
fournira son propre argent sans frais. Il remboursera sa dette et sera sans
dette. Elle aura tout l'argent nécessaire pour poursuivre son commerce. Elle
deviendra d’une prospérité sans précédent dans l'histoire du monde. Les cerveaux
et la richesse de tous les pays iront en Amérique du Nord. Ce pays doit être
détruit ou il détruira toutes les monarchies du monde." - Éditorial dans
le Times of London, 1862.
"Ceux qui comprennent le système seront soit tellement intéressés par
ses profits, soit tellement dépendants de ses faveurs qu'il n'y aura pas
d'opposition de la part de cette classe, tandis que, d'autre part, le grand
corps du peuple mentalement incapable de comprendre l'énorme avantage que le
capital tire du système portera son fardeau sans plainte et peut-être même sans
soupçonner que le système est contraire à leurs intérêts.
Loi sur la Banque Nationale, 1863.
"Nous avons brisé les chaînes (d’esclave) de quatre millions d'êtres
humains et ramené tous les travailleurs à un niveau commun, non pas tant par
l'émancipation des anciens esclaves que par la réduction pratique de toute la
population active, blanche et noire, à une condition de servage. Tout en nous
vantant de nos nobles actions, nous prenons soin de cacher le vilain fait que,
par un système monétaire inique, nous avons nationalisé un système d'oppression
qui, bien que plus raffiné, n'en est pas moins cruel que l'ancien système
d'esclavage." - Horace Greeley, 1811-1872, fondateur du New York
Tribune.
"Le pouvoir de l'argent s'attaque à la nation en temps de paix et
conspire contre elle en temps d'adversité. C'est plus despotique que la
monarchie, plus insolent que l'autocratie et plus égoïste que la
bureaucratie." - Abe Lincoln, 1864.
"Mon action favorisant l'adoption de la Loi sur la banque nationale a
été la plus grande erreur financière de ma vie. Il a construit un monopole qui
affecte tous les intérêts du pays." - Salmon P. Chase, juge en chef
de la cour suprême des États-Unis et conseiller de Lincoln, 1864.
"La division des Etats-Unis en fédérations de force égale a été
décidée bien avant la guerre civile par les grandes puissances financières de
l'Europe. Ces banquiers craignaient que les États-Unis, s'ils restaient dans un
bloc et en tant que nation, n'atteignent l'indépendance économique et
financière, ce qui perturberait leur domination financière sur le monde. La
voix des Rothschild l'emporta... Ils envoyèrent donc leurs émissaires sur le
terrain pour exploiter la question de l'esclavage et ouvrir un abîme entre les
deux sections de l'Union." - Otto von Bismarck, chancelier
allemand, 1865.
"Je suis allé en Amérique à l'hiver 1872-1873 pour obtenir, si je le
pouvais, l'adoption d'un projet de loi démonétisant les pièces d’argent. Il
était dans l'intérêt de ceux que je représentais - les gouverneurs de la Banque
d'Angleterre - que cela soit fait. En 1873, les pièces d'or étaient la seule
forme de monnaie." - Earnest Seyd, agent de la Banque d'Angleterre,
1873.
"Il est conseillé de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour
soutenir les journaux quotidiens et hebdomadaires de premier plan, en
particulier la presse agricole et religieuse, qui s'opposeront à l'émission de
billets du gouvernement (Greenback) et vous retirerez également votre soutien à
tous les demandeurs (de prêts) qui ne sont pas disposés à s'opposer à
l'émission de billets par le gouvernement... Annuler la loi créant les billets de
banque ou remettre en circulation la monnaie du gouvernement permettre de
fournir à la population les liquidités et cela affectera sérieusement nos
profits personnels comme banquiers et prêteurs. Rencontrez immédiatement votre
député et engagez-le à nous soutenir, afin que nous puissions contrôler la
législation." - James Buel, American Bankers Association, 1877.
"La mort de Lincoln fut un désastre pour la chrétienté. Il n'y avait
pas d'homme aux États-Unis assez grand pour porter ses bottes et les banquiers
sont repartis pour s'emparer des richesses. Je crains que les banquiers
étrangers, par leur astuce et leurs tours tortueux, ne contrôlent entièrement
les richesses exubérantes de l'Amérique et ne l'utilisent pour corrompre
systématiquement la civilisation moderne. Ils n'hésiteront pas à plonger toute
la chrétienté dans les guerres et le chaos pour que la terre devienne leur
héritage (celui des banquiers)". - C. von Bauditz Siem, 1861 - 1931
; The C.S.L.T.:
containing views on Abraham Lincoln as expressed by Bismarck in 1878, from the recollections of Conrad von Bauditz Siem, 1915.
"Celui qui contrôle le volume de monnaie dans n'importe quel pays est
le maître absolu de toute l'industrie et du commerce. Et quand vous réaliserez
que tout le système est très facile à contrôler, d'une façon ou d'une autre par
quelques hommes puissants au sommet, vous n'aurez pas à vous faire dire comment
les périodes d'inflation et de dépression prennent naissance." - Président
James Garfield, 1881. Il a été assassiné quelques semaines seulement après
avoir fait cette déclaration.
"Le 1er septembre 1894, nous ne renouvellerons pas nos emprunts sous
aucune considération. Le 1er septembre, nous exigerons notre argent. Nous
allons saisir et devenir des créanciers hypothécaires en possession. Nous
pouvons aussi prendre les deux tiers des fermes à l'ouest du Mississippi, à
notre propre prix... Alors les agriculteurs deviendront locataires, comme en
Angleterre." – document interne de 1891 de l'American Bankers
Association, enregistré comme témoignage dans le Congressional Record, 29
avril 1913.
"Nous répondrons à leur demande d'un étalon-or en leur disant
:"Vous ne poserez pas sur le front du travail cette couronne d'épines ;
vous ne crucifierez pas l'humanité sur une croix d'or."
"Le pouvoir de l'argent dénonce, en tant qu'ennemis publics, tous ceux
qui remettent en question ses méthodes ou mettent en lumière ses crimes" -
William Jennings Brian, 1896.
"Sous la surface, les Rothschild (la famille bancaire européenne
dominante encore aujourd'hui) ont eu une influence puissante sur les lois
financières américaines. Les archives des débats législatifs montrent qu’ils
incarnaient le pouvoir dans l'ancienne Banque des États-Unis." - Gustavus
Myers, dans History of the Great American Fortunes, 1907-1910.
"Le fait est que ce pays risque fort de devenir une plouto-démocratie,
c'est-à-dire une république bidon avec le vrai gouvernement entre les mains
d'une petite clique d'hommes extrêmement riches, qui parlent à travers leur
argent et dont l'influence, encore aujourd'hui, rayonne dans tous les coins des
Etats-Unis. - William McAdoo, vice-président de la campagne nationale du
président Wilson, dans Crowded Years, 1912.
"La monnaie c’est l'or, et rien d'autre."
"Dans la phase critique actuelle du développement américain, j'attire
votre attention sur la maxime suivante des " prêteurs d'argent " de
l'Ancien Monde : " Contrôlons la monnaie d'un pays, et peu nous importe
qui fait ses lois ". Ceux qui favorisent le maintien des banques
d'émission dans ce pays doivent être classés dans l'histoire avec John Sherman et Nelson W.
Aldrich et le pouvoir de l’argent."
Plus loin dans sa déclaration du 16 février 1914, p. 771 : "Contrôlons
l'argent d'un pays et nous nous moquons de qui fait ses lois." C'est
la maxime de la maison Rothschild et le principe fondateur des banques
européennes.
Cette maxime était bien connue en 1910. Elle a été citée de nouveau lors
d'une autre commission en 1939 :
"Donnez-moi le contrôle de l’émission monétaire d'une nation, et je
me fiche de qui fait ses lois." Cette phrase est citée par le sénateur
Robert L. Owen, ancien président du Senate Committee on Banking and
Currency et l'un des auteurs du Federal Reserve Act, dans National Economy
and the Banking System, (Washington, D.C. : U.S. Government Printing
Office, 1939), p. 99.
"Depuis mon entrée en politique, des hommes m’ont confié
principalement leurs opinions en privé. Certains des plus grands hommes aux
États-Unis, dans le domaine du commerce et de la fabrication, ont peur de
quelqu'un, ont peur de quelque chose. Ils savent qu'il y a un pouvoir quelque
part si organisé, si subtil, si vigilant, si imbriqué, si complet, si
omniprésent, qu'il vaut mieux qu'ils ne parlent pas plus fort qu’en chuchotant
lorsqu'ils en condamnent l'existence.
Ils savent que l'Amérique n'est pas un endroit où l'on peut dire, comme
c'était le cas auparavant, qu'un homme peut choisir sa propre vocation et la
poursuivre dans la mesure où ses capacités le lui permettent ; car aujourd'hui,
s'il entre dans certains domaines, il existe des organisations qui utilisent
des moyens contre lui qui l'empêchent de bâtir une entreprise dont ils ne
veulent pas qu'elle soit créée et des organisations qui font en sorte de retirer
toute certitude et lui ferment les marchés. Car s'il commence à vendre à
certains détaillants, à n’importe quels détaillants, le monopole refusera de
vendre à ces détaillants, et ces derniers, effrayés, n’achèteront pas les
nouvelles marchandises de l’homme [...].
La politique en Amérique est dans un cas qui, malheureusement, nécessite
une attention particulière. Le système mis en place par notre loi et notre
usage ne fonctionne pas, ou du moins on ne peut pas en dépendre ; on ne le fait
fonctionner que par une dépense de travail et de douleurs des plus
déraisonnables. Le gouvernement, qui a été conçu pour les gens, est entre les
mains des patrons et de leurs employeurs, les intérêts particuliers. Un empire
invisible s'est mis en place au-dessus des formes de la démocratie. [...]
La seule façon de garder un gouvernement pur est de garder ces canaux
ouverts, afin que personne ne puisse s'estimer humble au point de ne pas
constituer une partie du corps politique, afin qu'il y ait constamment du sang
nouveau dans les veines du corps politique, afin que nul homme ne soit si
obscur qu'il ne puisse briser l'écorce d'aucune classe à laquelle il
appartient, ne puisse monter en puissance et compter parmi les dirigeants de
l'Etat. Tout ce qui déprime, tout ce qui rend l'organisation plus grande que
l'homme, tout ce qui bloque, décourage, consterne l'homme humble, est contre
tous les principes du progrès. Quand je vois des alliances formées, comme elles
le sont maintenant, par des hommes d'affaires prospères avec des organisateurs
politiques prospères, je sais que quelque chose a été fait qui contrôle la
vitalité et le progrès de la société. Une telle alliance, faite au sommet, est
une alliance faite pour abaisser les niveaux, pour les maintenir là où ils
sont, sinon pour les couler ; et, par conséquent, c'est l'affaire constante de
la bonne politique de briser de tels partenariats, pour rétablir et rouvrir les
liens entre le grand corps du peuple et les bureaux du gouvernement.
Aujourd'hui, alors que notre gouvernement est jusqu'ici passé entre les
mains d'intérêts particuliers ; aujourd'hui, alors que la doctrine est
implicitement avouée que seules certaines classes disposent de l'équipement
nécessaire à l'exercice de la fonction gouvernementale ; aujourd'hui, alors que
tant de citoyens consciencieux, frappés par la scène du mal social et de la
souffrance, sont tombés victimes du sophisme selon lequel un gouvernement
bienveillant peut être donné au peuple par des administrateurs bienveillants de
la prospérité et des gardiens du bien-être d'employés dévoués, -aujourd'hui, en
fin de compte, est-ce qu'il appartient à cette nation de se souvenir qu'un
peuple doit se sauver avec le pouvoir qui dort en son sein, ou par aucun ; qu’il
doit se renouveler dans l'espérance, dans la conscience, dans la force, par les
eaux qui jaillissent de ses propres sources permanentes d’eau douce. Pas d'en
haut, pas par le patronage de ses aristocrates. [...]
Le grand monopole dans ce pays est le monopole des gros crédits. Tant que
cela existera, notre ancienne variété, notre liberté et notre énergie
individuelle de développement sont hors d’atteinte. Une grande nation
industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit
est concentré dans le secteur privé. La croissance de la nation, donc, et
toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes qui, même si leur
action est honnête et destinée à l'intérêt public, sont nécessairement
concentrés sur les grandes entreprises dans lesquelles leur propre argent est
impliqué et qui, en raison même de leurs propres limites, gèlent, freinent et
détruisent nécessairement une véritable liberté économique. C'est la plus
grande question de toutes, et les hommes d'État doivent s'y adresser avec une
détermination sincère pour servir le long terme et les vraies libertés de
l'homme.
Cette fiducie de l'argent, ou, comme on devrait plutôt l'appeler, cette
fiducie du crédit, à propos de laquelle le Congrès a ouvert une enquête, n'est
pas un mythe ; ce n'est pas une chose imaginaire. Ce n'est pas une fiducie
ordinaire comme une autre. [...]
Allons-nous essayer d'arracher l’emprise que le monopole a sur nos vies, ou
ne le ferons-nous pas ? Allons-nous retenir notre main et dire que le monopole
est inévitable, que tout ce que nous pouvons faire, c'est le réglementer ?
Devons-nous dire que tout ce que nous pouvons faire, c'est mettre le
gouvernement en concurrence avec le monopole et essayer de lui résister ?
Devons-nous admettre que la créature née de nos propres mains est plus forte
que nous ? Nous redoutons depuis le début que le pouvoir combiné de la haute
finance soit plus grand que celui du gouvernement. Sommes-nous arrivés à un
moment où le président des États-Unis ou tout homme qui souhaite être président
doit se déshabiller devant cette haute finance et dire : "Vous êtes notre
maître inévitable, mais nous allons voir comment nous pouvons en tirer le
meilleur parti ?"
Nous sommes à la croisée des chemins. Nous n'avons pas un, deux ou trois
monopoles, mais de nombreux monopoles établis et formidables aux États-Unis.
Nous avons, non pas un ou deux, mais de nombreux domaines d'activité dans
lesquels il est difficile, voire impossible, pour l'entrepreneur indépendant
d'entrer. Nous avons limité le crédit, nous avons limité les possibilités, nous
avons contrôlé le développement et nous en sommes venus à être l'un des
gouvernements les plus mal gouvernés, l'un des plus complètement contrôlés et
dominés du monde civilisé, non plus un gouvernement par libre opinion, non plus
un gouvernement par conviction et vote de la majorité, mais un gouvernement par
opinion et sous la contrainte de petits groupes de puissants hommes.
Si le gouvernement doit dire aux hommes d'affaires comment gérer leur
entreprise, ne voyez-vous pas que les hommes d'affaires doivent se rapprocher
du gouvernement même s'ils ne le font pas maintenant ? Ne voyez-vous pas qu'ils
doivent capturer le gouvernement, afin de ne pas être trop restreints par lui ?
Devoir capturer le gouvernement ? Ils l'ont déjà capturé. Allez-vous inviter
ceux qui sont à l'intérieur à rester à l'intérieur ? Ils n'ont pas besoin d'y rentrer.
Ils sont déjà là. Allez-vous posséder ce qui vous appartient, oui ou non ?
C'est votre choix. Allez-vous dire : "Tu n'es pas entré dans la maison de
la bonne façon, mais tu es là, que Dieu te bénisse ; nous allons rester ici
dans le froid et tu pourras nous distribuer quelque chose de temps en temps ?"
À tout le moins, en vertu du plan auquel je m'oppose, il y aura un
partenariat avoué entre le gouvernement et les fiducies. [...]
"Cet acte fonde la fiducie la plus gigantesque du monde. Lorsque le
président signera ce projet de loi, le " gouvernement invisible " par
le pouvoir monétaire sera légalisé. Les gens ne le savent peut-être pas encore,
mais le jour du jugement n'est que dans quelques années... Le pire crime
législatif de tous les temps est perpétré par ce projet de loi bancaire."
- Le représentant Charles Lindbergh Sr, père du célèbre aviateur, juste
avant l'adoption de la loi Glass Owen qui a établi le système de la Réserve
fédérale.
Le projet de loi a littéralement été adopté en douce lors du congrès du 22
décembre 1913. De nombreux sénateurs étaient déjà partis pour les Fêtes après
avoir été rassurés par la direction que rien ne serait fait sur le projet de
loi avant leur retour de leur congé de Noël en janvier suivant. Tous croyaient
évidemment que la session du Congrès avait été légalement retirée pour les
vacances habituelles, mais cela pourrait certainement être interprété comme une
ruse. C'est ainsi que le 22 décembre 1913, sous la conduite du président Wilson
et de certains membres du Congrès des deux côtés de l'échiquier politique, et
avec au moins 27 sénateurs absents pendant les vacances scolaires, la Federal
Reserve Act fut adoptée. Le projet de loi prévoyait qu'une banque centrale
privée, déguisée en Système fédéral de réserve, non seulement émettrait la
monnaie du pays, mais facturerait des intérêts sur cette monnaie. Aujourd'hui,
nous devons notre dette nationale actuelle aux sociétés bancaires qui sont
propriétaires de la Banque de réserve fédérale, à l'exception des titres de
créance que la Fed vend régulièrement à d'autres pays comme la Chine. La Fed
accepte les réserves en dollars des clients étrangers et leur vend des
obligations du gouvernement américain en échange. C'est ainsi que le
gouvernement fédéral emprunte aux prêteurs étrangers.
Loi de 1913 sur la Réserve
fédérale américaine
"Pour provoquer des prix élevés, tout ce que la Réserve fédérale fera
sera de baisser le taux de réescompte produisant une expansion du crédit et une
hausse du marché boursier, puis lorsque les hommes d'affaires sont adaptés à
ces conditions, il peut vérifier la prospérité en augmentant le taux d'intérêt.
Elle peut faire osciller doucement le pendule d'un marché à la hausse et à la
baisse par de légères variations du taux d'actualisation, ou provoquer des
fluctuations violentes par de plus grandes variations de taux et, dans les deux
cas, elle possédera des informations privilégiées sur les conditions
financières et une connaissance avancée du changement à venir, à la hausse ou à
la baisse. C'est l'avantage le plus étrange et le plus dangereux qu'un
gouvernement, quel qu'il soit, ait jamais mis entre les mains d'une classe
privilégiée spéciale. Le système est privé, mené dans le seul but d'obtenir le
plus grand profit possible de l'utilisation de l'argent des autres. Ils savent
à l'avance quand créer la panique à leur avantage, et ils savent aussi quand
arrêter la panique. L'inflation et la déflation fonctionnent aussi bien pour
eux quand ils contrôlent la finance." - Charles Lindbergh Sr. 1914.
"En mars 1915, les intérêts de J.P. Morgan, les intérêts de la
sidérurgie, de la construction navale et de l’armement, et leurs organisations
subsidiaires, réunirent 12 hommes haut placés dans le monde de la presse et les
employèrent pour sélectionner les journaux les plus influents des États-Unis et
en nombre suffisant pour contrôler la politique générale de la presse
quotidienne. [...] Ils trouvèrent nécessaire d'acheter seulement le contrôle
des 25 journaux les plus importants. Un accord a été conclu ; la politique des
journaux a été achetée et payée au mois ; un rédacteur en chef a été fourni
pour chaque journal afin de superviser et d'éditer correctement les
informations concernant les questions de préparation, de militarisme, de
politiques financières et d'autres questions de nature nationale et internationale
considérées comme vitales pour les intérêts des acheteurs.”- Oscar Callaway, U.S. Congressman, 1917.
"Ces banquiers internationaux et les intérêts de Rockefeller-Standard
Oil contrôlent la majorité des journaux et des colonnes de ces journaux pour
frapper jusqu’à la soumission ou chasser du bureau les titulaires qui refusent
de faire les ordres des puissantes cliques corrompues qui composent le
gouvernement invisible." - Theodore Roosevelt, tel que rapporté
dans le New York Times, 27 mars 1922.
"Cet avertissement de Theodore Roosevelt a autant d'intemporalité
aujourd'hui, car la vraie menace pour notre république est ce gouvernement
invisible qui étend ses tentacules comme une pieuvre géante et s'étend sur la
ville, l'état et la nation. Il saisit dans ses longues et puissantes tentacules
nos dirigeants, nos organes législatifs, nos écoles, nos tribunaux, nos
journaux et tous les organismes créés pour la protection du public... Pour
sortir des simples généralisations, permettez-moi de dire qu'à la tête de ce
poulpe se trouvent les intérêts de Rockefeller-Standard Oil et un petit groupe
de puissants établissements bancaires généralement désignés sous le nom de
banquiers internationaux. La petite coterie de puissants banquiers
internationaux dirige virtuellement le gouvernement des États-Unis à leurs
propres fins égoïstes. Ils contrôlent pratiquement les deux partis, écrivent
des programmes politiques, tirent les marrons du feu des chefs de parti,
utilisent les dirigeants d'organisations privées et recourent à tous les moyens
pour ne mettre en candidature aux hautes fonctions publiques que les candidats
qui sont prêts à se soumettre aux diktats des grandes entreprises corrompues.
Ces banquiers internationaux et les intérêts de Rockefeller-Standard Oil
contrôlent la majorité des journaux et magazines de ce pays. Ils utilisent les
colonnes de ces journaux pour se soumettre ou chasser des fonctionnaires qui
refusent d'obéir aux ordres des puissantes cliques corrompues qui composent le
gouvernement invisible. Il fonctionne sous le couvert d'un écran auto-créé [et]
s'empare de nos exécutifs, des organes législatifs, des écoles, des tribunaux,
des journaux et de toute agence créée pour la protection du public." - John
F. Hylan, maire de New York, New York Times,
26 mars 1922.
"Le capital doit se protéger de toutes les manières possibles par la
combinaison et la législation. Les dettes doivent être recouvrées, les
obligations et les hypothèques doivent être saisies le plus rapidement
possible. Quand, par un processus de loi, les gens ordinaires perdent leurs
maisons, ils deviennent plus dociles et plus facilement gouvernés par
l'influence du bras fort du gouvernement, appliqué par un pouvoir central de la
richesse sous le contrôle des principaux financiers. Cette vérité est bien
connue de nos principaux hommes maintenant engagés dans la formation d'un
impérialisme du Capital pour gouverner le monde. En divisant les électeurs par
le système des partis politiques, nous pouvons les amener à dépenser leur énergie
à se battre pour des questions sans importance. Ainsi, par une action discrète,
nous pouvons nous assurer ce qui a été si bien planifié et si bien
accompli." - USA Banker's Magazine, 25 août 1924.
"Je crains que le citoyen ordinaire n'aime pas qu'on lui dise que les
banques peuvent créer de l'argent et qu'elles le font... Et ceux qui contrôlent
le crédit de la nation dirigent la politique des gouvernements et tiennent au
creux de leurs mains le destin du peuple. - Reginald McKenna, ancien
chancelier de l'Échiquier, 24 janvier 1924.
"C'est déjà assez bien que les gens du pays ne comprennent pas notre
système bancaire et monétaire, car s'ils le comprenaient, je crois qu'il y
aurait une révolution avant demain matin." - Henry Ford, vers 1925.
"Je ne vois rien dans la situation actuelle qui soit menaçant ou qui
justifie le pessimisme... J'ai bon espoir qu'il y aura une reprise de
l'activité au printemps et que le pays fera des progrès constants au cours de
l'année à venir". - Andrew W. Mellon, secrétaire américain au
Trésor, décembre 1929.
"Vendez toutes vos actions maintenant. Ne posez pas de
questions." - Joseph P. Kennedy à son ami, père d'Ed Kerrigan,
1929, juste avant le crash. Pendant la Grande Dépression, la fortune de Joseph
P. Kennedy est passée de quatre millions de dollars en 1929 à plus de 100
millions de dollars en 1935.
"Après la Première Guerre mondiale, l'Allemagne tomba entre les mains
des banquiers internationaux allemands. Ces banquiers l'ont achetée et elle
leur appartient maintenant. Ils ont acheté ses industries, ils ont des
hypothèques sur son sol, ils contrôlent sa production ; ils contrôlent tous ses
services publics. Les banquiers internationaux allemands ont subventionné le
gouvernement actuel de l'Allemagne et ils ont également fourni chaque dollar de
l'argent qu'Adolf Hitler a utilisé dans sa campagne somptueuse pour constituer
une menace pour le gouvernement de Bruening. Lorsque Bruening n'obéit pas aux
ordres des banquiers internationaux allemands, Hitler est amené à effrayer les
Allemands et à les soumettre. Par l'entremise de la Réserve fédérale, plus de
30 milliards de dollars ont été injectés en Allemagne... Vous avez tous entendu
parler des dépenses qui ont été faites en Allemagne... des habitations
modernistes, ses grands planétariums, ses gymnases, ses piscines, ses belles
routes publiques, ses usines parfaites... Tout cela a été fait avec notre
argent. Tout cela a été donné à l'Allemagne par l'intermédiaire du Conseil de
la Réserve fédérale. La Réserve fédérale a injecté tant de milliards de dollars
en Allemagne qu'ils n'osent pas en nommer le total." - Représentant Louis
T. McFadden, président du House Banking and Currency Committee, 1931.
"Tous les efforts ont été faits par le Federal Reserve Board pour
dissimuler son pouvoir, mais la vérité est que le Federal Reserve Board a
usurpé le gouvernement des États-Unis. Il contrôle tout ici et il contrôle
toutes nos relations extérieures. Il fait et brise les gouvernements à volonté.
Aucun homme et aucun groupe d'hommes n'est plus ancré au pouvoir que le
monopole arrogant du crédit qui dirige le Conseil de la Réserve fédérale et les
banques de la Réserve fédérale. Ces malfaiteurs ont volé à ce pays plus
d'argent qu'il n'en faut pour payer la dette nationale. Ce que le gouvernement
a permis à la Réserve fédérale de voler au peuple doit maintenant être restitué
au peuple." - Louis T. McFadden, président du House Banking and
Currency Committee, discours prononcé à la Chambre des représentants, Congressional Record, 1er juin 1932 au 11 juin
1932, U.S. Government Printing Office, pages
12595 et 12603, 10 juin 1932. Facsimilé.
McFadden est passé du statut de garçon de bureau à celui de caissier, puis
de président de la First National Bank dans le canton de l'Ohio. Pendant 12
ans, il a été président du Committee on Banking and Currency, ce qui en a fait
l'une des principales autorités financières des États-Unis. Il a lutté sans relâche
pour l'intégrité financière et le retour à un gouvernement constitutionnel.
Confiscation de l'or : Décret 6102, 1933.
"J'ai eu une belle conversation avec Jack Morgan l'autre jour et il
semblait plus préoccupé par le discours de Tugwell que par toute autre chose,
surtout quand Tugwell a dit : "Désormais, les droits de propriété et les
droits financiers seront subordonnés aux droits humains". J.P.M. n'a pas
semblé très préoccupé par l'achat d'or et a avoué qu'il avait été complètement
induit en erreur en ce qui concerne les dépenses fédérales. La vérité, c'est
que, comme vous et moi le savons, un élément financier présent dans les grands milieux
[de décision] possède le gouvernement depuis l'époque d'Andrew Jackson - et je
n'excepte pas entièrement l'administration de WW -. Le pays connaît une
répétition de la lutte de Jackson avec la Banque des États-Unis – mais seulement
sur une base beaucoup plus haute et plus large.
F.D. Roosevelt, 1882-1945 ; Lettre au colonel
Edward Mandell House, 21 novembre 1933 ; dans F.D.R. : His Personal Letters,
1928-1945, édité par Elliott Roosevelt, New York : Duell, Sloan et Pearce,
1950, p. 373.
Rexford Tugwell était l'un des conseillers économiques de FDR. À l'époque,
il était secrétaire adjoint du département de l'Agriculture des États-Unis.
WW est le président W. Wilson.
"Ainsi, notre support national de circulation [des biens] est
maintenant à la merci des transactions de prêts des banques, qui prêtent, non
pas de l'argent, mais des promesses de fournir de l'argent qu'elles ne
possèdent pas." - Irving Fisher, 100% Money, 1935.
"Les Rothschild ont introduit la règle de l'argent dans la politique
européenne. Les Rothschild étaient les serviteurs de l'argent qui ont entrepris
de reconstruire le monde comme une image de l'argent et de ses fonctions.
L'argent et l'emploi de la richesse sont devenus la loi de la vie européenne ;
nous n'avons plus de nations, mais des provinces économiques."
Wilhelm, historien allemand, New York Times, 8 juillet 1937.
"Nous sommes complètement dépendants des banques commerciales.
Quelqu'un doit emprunter chaque dollar que nous avons en circulation, en
espèces ou en crédit. Si les banques créent suffisamment de monnaie
synthétique, nous sommes prospères ; sinon, nous mourons de faim. Nous n'avons
absolument pas de système financier permanent. Quand on a une vision complète
de la situation, l'absurdité tragique de notre position désespérée est presque incroyable,
mais elle est là. Ceci [le problème bancaire] est le sujet le plus important
sur lequel les personnes intelligentes [les intellectuels] peuvent enquêter et
réfléchir. C'est si important que notre civilisation actuelle risque de
s'effondrer si elle n'est pas comprise de tous et si les défauts ne sont pas
corrigés très rapidement." - Robert H. Hemphill, vers 1939, ancien
directeur du crédit, Federal Reserve Bank of Atlanta.
"Si vous voulez être esclaves des banquiers et payer le coût de votre
propre esclavage, laissez les banquiers contrôler l'argent et le crédit."
- Sir Josiah Stamp, Directeur, Banque d'Angleterre, 1940.
"En tant qu'électeur, vous devez choisir entre la confiance dans la
stabilité naturelle de l'or et la stabilité naturelle de l'honnêteté et de
l'intelligence des membres du gouvernement. Et, avec tout le respect que je
dois à ces messieurs, je vous conseille, tant que durera le système
capitaliste, de voter pour l'or." - George Bernard Shaw, 1856-1950.
"Aux États-Unis aujourd'hui, nous avons deux gouvernements. Nous avons
un gouvernement dûment constitué, puis un gouvernement indépendant, incontrôlé
et non coordonné dans le système de la Réserve fédérale, qui exerce les
pouvoirs financiers que la Constitution réserve au Congrès." - Wright
Patman, 1893-1976.
M. Wright Patman, membre du Congrès, a été pendant 40 ans président de la
Commission des banques et de la monnaie de la Chambre des représentants.
Pendant 20 de ces années, il a présenté un projet de loi visant à abroger la
Federal Reserve Banking Act de 1913.
"Je m'inquiète pour la sécurité de notre grande nation, non pas tant à
cause d'une menace extérieure, mais à cause des forces insidieuses qui
travaillent de l'intérieur." - Général Douglas MacArthur,
1880-1964.
"Aujourd'hui, la voie vers une dictature totale aux États-Unis peut
être tracée par des moyens strictement légaux... Nous avons un groupe d'action
politique bien organisé dans ce pays, déterminé à détruire notre Constitution
et à établir un État à parti unique... Il opère secrètement, silencieusement,
continuellement pour transformer notre gouvernement... Cette élite sans pitié
qui recherche le pouvoir est une maladie de notre siècle... Ce groupe...ne
répond ni devant le Président, le Congrès ou la Cour. Il est pratiquement
inamovible." - Sénateur William Jenner, discours de
1954.
"Les banques créent de l'argent. Elles le font depuis longtemps, mais
elles ne s'en sont pas rendu compte et elles ne l'ont pas admis. Très peu l'ont
fait. Vous trouverez cela dans toutes sortes de documents, manuels financiers,
etc. Mais dans l'intervalle, et nous devons tous être parfaitement francs à ce
sujet, il y a eu une évolution de la pensée, jusqu'à aujourd'hui, je doute fort
que l'on parvienne à convaincre de nombreux banquiers éminents d'essayer de
nier que les banques créent du crédit. - H. W. White, 1955, président
des Associated Banks of New Zealand, à la Commission monétaire de
Nouvelle-Zélande.
"L'individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration
si monstrueuse qu'il ne peut croire qu'elle existe. L'esprit américain ne
s'est tout simplement pas rendu compte du mal qui a été introduit parmi nous.
Elle rejette même l'hypothèse que les créatures humaines pourraient épouser une
philosophie qui doit finalement détruire tout ce qui est bon et décent." -
J. Edgar Hoover, The Elks
Magazine, 1956.
"La plupart des Américains ne comprennent pas vraiment les opérations
des bailleurs de fonds internationaux... les comptes de la Réserve fédérale
n'ont jamais été vérifiés. Elle opère en dehors du contrôle du Congrès et...
manipule le crédit des États-Unis" - Sénateur Barry Goldwater,
circa 1964.
"Les puissances du capitalisme financier avaient un autre objectif de
grande portée, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle
financier en mains privées capable de dominer le système politique de chaque
pays et l'économie du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé
de manière féodale par les banques centrales du monde entier agissant de
concert, par des accords secrets conclus lors de fréquentes réunions et
conférences. Le point culminant de ces systèmes devait être la Banque des
règlements internationaux à Bâle, en Suisse, une banque privée détenue et
contrôlée par les banques centrales du monde entier qui étaient elles-mêmes des
sociétés privées. Chaque banque centrale, aux mains d'hommes comme Montagu
Norman de la Banque d'Angleterre, Benjamin Strong de la Banque de réserve fédérale
de New York, Charles Rist de la Banque de France et Hjalmar Schacht de la
Reichsbank, a cherché à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler
les prêts du Trésor, à manipuler les devises étrangères, à influencer le niveau
d'activité économique dans le pays, et à influencer des politiciens coopératifs
par des récompenses économiques subséquentes dans le monde des affaires. -
Professeur Carroll Quigley de l'Université de Georgetown, Tragedy and
Hope: A History of The World in Our Time, 1966, Pp.
324.
"Le commandant en chef du système mondial de contrôle bancaire était
Montagu Norman, gouverneur de la Banque d'Angleterre, qui a été élevé par les
banquiers privés à une position où il était considéré comme un oracle dans
toutes les questions de gouvernement et de business. Au gouvernement, le
pouvoir de la Banque d'Angleterre [a créé] une restriction considérable à
l'action politique dès 1819, mais un effort pour briser ce pouvoir par une
modification de la charte de la banque en 1844 a échoué. [...]
En 1852, Gladstone, alors chancelier de l'Échiquier et futur premier
ministre, déclarait : " La charnière de la situation était la suivante :
le gouvernement lui-même ne devait pas être un pouvoir important en matière de
finances, mais devait laisser le pouvoir monétaire suprême et incontesté. "
[...]
Ce pouvoir de la Banque d'Angleterre et de son gouverneur a été admis par
la plupart des observateurs qualifiés. En janvier 1924, Reginald McKenna, qui
avait été chancelier de l'Échiquier en 1915-1916, a déclaré à ses actionnaires en
tant que président du conseil de la Banque Midland : "Je crains que le
citoyen ordinaire n'aime pas qu'on lui dise que les banques peuvent créer de
l'argent.... et qu'elles le font, et que ceux qui contrôlent le crédit de la
nation dirigent la politique des gouvernements et tiennent dans le creux de
leurs mains le destin du peuple. [...]
Norman était un homme étrange dont la mentalité était celle d'une hystérie
refoulée avec succès ou même de la paranoïa. Il ne reconnaissait aucune utilité
pour les gouvernements et craignait la démocratie. Tous deux lui semblaient
être des menaces pour la banque privée, et donc pour tout ce qui est propre et
précieux dans la vie humaine. Volontaire, infatigable et impitoyable, il
considérait sa vie comme une sorte de lutte à l'aveuglette avec les forces de...
la monnaie véritable.
Lorsqu'il reconstruisit la Banque d'Angleterre, il la construisit comme une
forteresse prête à se défendre contre toute révolte populaire, les réserves
d'or sacrées étant cachées dans des voûtes profondes sous le niveau des eaux
souterraines qui pouvaient être libérées pour les couvrir en appuyant sur un
bouton sur le bureau du gouverneur. [...].
Norman avait un collègue dévoué à Benjamin Strong, le premier gouverneur de
la Banque de réserve fédérale de New York. Il est devenu gouverneur de la
Banque de réserve fédérale de New York en 1914 en tant que co-gouverneur de
Morgan et de Kuhn, Loeb, et Compagnie. Deux ans plus tard, Strong rencontra
Norman pour la première fois, et ils s'engagèrent aussitôt à travailler en
coopération pour les pratiques financières qu'ils respectaient tous deux. [...]
Dans les années 1920, ils étaient déterminés à utiliser la puissance
financière de la Grande-Bretagne et des États-Unis pour forcer tous les grands
pays du monde à adopter l'étalon-or et à l'appliquer par l'intermédiaire de
banques centrales libres de tout contrôle politique, toutes les questions
financières internationales devant être réglées par des accords conclus par ces
banques centrales sans interférence des gouvernements. [...]
Il ne faut pas croire que ces chefs des principales banques centrales du
monde étaient eux-mêmes des pouvoirs substantiels en matière de finance
mondiale. Ils ne l'étaient pas. Ils étaient plutôt les techniciens et les
agents des banquiers d'affaires dominants de leur propre pays, qui les avaient
élevés et étaient parfaitement capables de les jeter à terre.
Les grandes puissances financières du monde étaient entre les mains de ces
banquiers d'affaires (aussi appelés banquiers "internationaux" ou
"marchands") qui restaient largement en coulisses dans leurs propres
banques privées non constituées en société. Ceux-ci formaient un système de
coopération internationale et de domination nationale plus privé, plus puissant
et plus secret que celui de leurs agents dans les banques centrales. [...]
Presque tout ce pouvoir a été exercé par l'influence personnelle et le
prestige d'hommes qui avaient démontré par le passé leur capacité à réussir un
coup financier, à tenir leur parole, à rester serein en période de crise et à
partager leurs opportunités gagnantes avec leurs associés. Dans ce système, les
Rothschild avaient été prééminents pendant une grande partie du XIXe siècle,
mais, à la fin de ce siècle, ils furent remplacés par J. P. Morgan dont le siège
social était à New York, bien qu'il ait toujours fonctionné comme s'il était
à Londres (où il avait émergé, en 1838, sous le nom de George Peabody and
Company). - Professeur Carroll Quigley, Tragedy and Hope: A History
of The World in Our Time, 1966.
"Mais l'opposition à l'étalon-or sous quelque forme que ce soit - de
la part d'un nombre croissant de partisans de l'État providence - a été
suscitée par une idée beaucoup plus subtile : la prise de conscience que
l'étalon-or est incompatible avec les dépenses chroniques de déficit (la marque
de l'État providence). Dépourvu de son jargon académique, l'État providence
n'est rien de plus qu'un mécanisme par lequel les gouvernements confisquent la
richesse des membres productifs d'une société pour soutenir une grande variété
de programmes sociaux. Une partie importante de la confiscation est effectuée
par voie fiscale. Mais les statistiques de l'aide sociale n'ont pas tardé à
reconnaître que s'ils voulaient conserver le pouvoir politique, le montant de
l'impôt devait être limité et ils devaient recourir à des programmes de
dépenses massives de déficit, c'est-à-dire qu'ils devaient emprunter de
l'argent, en émettant des obligations gouvernementales, pour financer à grande
échelle des dépenses d'aide sociale[...].
L'abandon de l'étalon-or a permis aux promoteurs de l’Etat providence
d'utiliser le système bancaire comme moyen d'expansion illimitée du crédit. Ils
ont créé des réserves de papier sous forme d'obligations d'État que les banques
acceptent en lieu et place des actifs corporels par une série complexe d'étapes
et traitent comme s'il s'agissait d'un dépôt effectif, c'est-à-dire comme
l'équivalent de ce qui était auparavant un dépôt d'or. Le détenteur d'une
obligation d'État ou d'un dépôt bancaire créé par des réserves de papier estime
qu'il a une créance valable sur un bien immobilier. Mais le fait est qu'il y a
maintenant plus de déclarations de possessions que d'actifs réels. […]
La politique financière de l'État providence exige que les propriétaires de
richesses ne puissent pas se protéger.
C'est le secret minable des tirades des promoteurs de l’Etat providence contre
l'or. Les dépenses déficitaires ne sont qu'un stratagème de confiscation de la
richesse. L'or fait obstacle à ce processus insidieux. Il se présente comme une
protection des droits de propriété. Si l'on comprend cela, on n'a aucune
difficulté à comprendre l'antagonisme des promoteurs de l’Etat par rapport à
l'étalon-or." - Alan Greenspan, Or et liberté
économique, 1966.
"David Rockefeller est aujourd'hui le représentant le plus remarquable
de la classe dirigeante, une fraternité multinationale d'hommes qui façonnent
l'économie mondiale et gèrent le flux de ses capitaux. Rockefeller y est né, et
il en a tiré le meilleur parti. Mais ce que certains critiques considèrent
comme une vaste conspiration internationale, il le considère comme une
circonstance de la vie et le travail d'un jour comme un autre... Dans le monde
de David Rockefeller, il est difficile de dire où finissent les affaires et où
commence la politique" - Bill Moyers, attaché de presse à la Maison
Blanche, 8 juillet 1965 - janvier 1967.
La dépression a été le "cisaillement" calculé du public par les
puissances mondiales de l’argent, déclenché par la pénurie soudaine et
planifiée de monnaie call sur le marché monétaire de New York... Les dirigeants
du gouvernement mondial et leurs banquiers toujours plus proches ont maintenant
acquis le contrôle total des mécanismes monétaires et de crédit des États-Unis
par la création de la Banque de réserve fédérale, une propriété privée". -
Curtis Dall, gendre de FDR, dans My Exploited Father-in-Law,
1970.
"Les banques prêtent en créant du crédit. Ils créent les moyens de
paiement à partir de rien." - Ralph M. Hawtrey, 1879-1975, ancien
secrétaire au Trésor, Angleterre.
"Chaque FRN (Federal Reserve
Note) en circulation représente une dette d'un dollar envers la Réserve
fédérale." - House Banking and Currency Committee, Money Facts,
vers 1970.
"Lorsque vous ou moi faisons un chèque, il doit y avoir suffisamment
de fonds sur notre compte pour couvrir le chèque, mais lorsque la Réserve
fédérale fait un chèque, il n'y a aucun dépôt bancaire sur lequel ce chèque est
tiré. Quand la Réserve fédérale fait un chèque, elle crée de l'argent." - Banque
de réserve fédérale de Boston, Putting It Simply, vers 1970.
"Le processus par lequel les banques créent l'argent est si simple que
l'esprit est repoussé." - John K. Galbraith, Money: Whence it
came, where it went, 1975.
"Ni le papier-monnaie ni les dépôts n'ont de valeur en tant que
marchandises, intrinsèquement ; un billet de banque en dollars n'est qu'un bout
de papier. Les dépôts ne sont que des écritures comptables." - Banque de
réserve fédérale de Chicago, Modern Money Mechanics Workbook, 1975.
""La volonté des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un
gouvernement mondial unique combinant le super capitalisme et le communisme
sous une même tente, le tout sous leur contrôle. [...] Depuis au moins
cinquante ans, les Rockefeller et leurs alliés suivent attentivement un plan
visant à utiliser leur pouvoir économique pour prendre le contrôle politique de
l'Amérique d'abord, puis du reste du monde. Est-ce que je parle de conspiration
? Oui, c'est vrai. Je suis convaincu qu'il existe un tel complot, d'envergure
internationale, vieux de plusieurs générations dans sa planification, et
incroyablement mauvais dans ses intentions." - Larry P. McDonald,
membre du Congrès, novembre 1975, d'après l'introduction d'un livre intitulé The Rockefeller
File.
"Je n'ai jamais vu autant de sénateurs exprimer leur mécontentement à
l'égard de leur travail... Je pense que la cause principale est que, au fond de
nos cœurs, nous avons été complices d'une chose terrible et impardonnable pour
notre merveilleux pays. Au fond de nous, nous savons que nous avons laissé à
nos enfants un héritage de faillite. Nous avons fraudé notre pays pour nous
faire élire." - Sénateur John Danforth, vers 1980.
"Le mot "cartel" a ici assumé le stigmate d'un
croque-mitaine que les politiciens attaquent constamment. Le fait est que la
plupart de ces politiciens sont très insulaires et nationalistes et parce que
l'organisation politique du monde a été si arriérée sous une telle influence,
les hommes d'affaires qui ont dû faire face avec réalisme aux problèmes
internationaux ont dû trouver des moyens pour passer à travers et contourner
des barrières politiques stupides". - John Foster Dulles à Lord
McGowan, président de l'Imperial Chemical Industries, dans N. Lisagor, F.
Lipsius, A law unto itself : the untold story of the law firm of Sullivan
& Cromwell, New York : Morrow, 1988, p. 127.
"L'étude de la monnaie, au-dessus de tous les autres domaines de
l'économie, est une étude où la complexité est utilisée pour cacher la vérité
ou pour échapper à la vérité, pas pour la révéler." - John Kenneth
Galbraith, vers 1990.
"Qui contrôle l'approvisionnement alimentaire contrôle les gens ; qui
contrôle l'énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle
l'argent peut contrôler le monde." - Henry Kissinger, vers 1995,
Conseil des affaires étrangères (CFR).
"Lord Rothschild avait accès à toutes sortes de leaders et d'experts.
Il n'était responsable que devant le premier ministre et n'avait de comptes à
rendre ni à l'électorat ni aux chefs de la fonction publique." - Derek
Wilson, vers 1995, biographe et auteur principal.
"Depuis plus d'un siècle, des extrémistes idéologiques aux deux extrémités
de l'échiquier politique se sont emparés d'incidents très médiatisés comme ma
rencontre avec Castro pour attaquer la famille Rockefeller pour l'influence
démesurée qu'elle prétend exercer sur les institutions politiques et
économiques américaines. Certains croient même que nous faisons partie d'une
cabale secrète qui va à l'encontre des intérêts supérieurs des États-Unis, nous
qualifiant, ma famille et moi, d'"internationalistes" et conspirant
avec d'autres dans le monde pour bâtir une structure politique et économique
mondiale plus intégrée - un monde, si vous voulez. Si c'est l'accusation, je
suis coupable, et j'en suis fier.
L'orientation anti-Rockefeller de ces positions politiques par ailleurs
incompatibles doit beaucoup au populisme. Les " populistes " croient
aux conspirations et l'une des plus durables est qu'un groupe secret de
banquiers et capitalistes internationaux, et leurs serviteurs, contrôlent
l'économie mondiale. En raison de mon nom et de ma notoriété à la tête de la
Chase pendant de nombreuses années, j'ai mérité la distinction de
"conspirateur en chef" de certaines de ces personnes.
Les populistes et les isolationnistes ignorent les avantages tangibles qui
nous ont permis de jouer un rôle international actif au cours du dernier demi-siècle.
Non seulement la menace très réelle posée par le communisme soviétique a été
surmontée, mais il y a eu des améliorations fondamentales dans les sociétés du
monde entier, en particulier aux États-Unis, grâce au commerce mondial, à
l'amélioration des communications et à l'interaction accrue des personnes de
cultures différentes. Les populistes mentionnent rarement ces conséquences
positives, et ils ne peuvent pas non plus expliquer de manière convaincante
comment ils auraient soutenu la croissance économique américaine et l'expansion
de notre pouvoir politique sans elles." - D. Rockefeller Senior,
1915 - ; Memoirs, ch. 27
:"Fier Internationaliste", 2002.
"Le dollar a clairement été abandonné et les étrangers commencent à
sortir en masse des actifs libellés en dollars. C'est là que les renflouements
et la destruction hyperinflationniste du dollar qui les accompagne nous
amènent, ainsi que les minuscules taux obligataires causés par les vols
continuels vers la " sécurité " alors que tout le monde fuit la
terreur à cause de la détérioration rapide des conditions du marché causée par
les retombées des subprimes, la spéculation excessive, les prêts et emprunts
frauduleux, le manque de surveillance, de transparence et de confiance, le gel
du crédit, une masse monétaire incontrôlable, des emprunts et des dépenses
excessifs, ainsi qu'une économie détruite en moins de deux décennies par la
mondialisation, le libre-échange, la délocalisation, l'externalisation,
l'immigration illégale débridée, les guerres insensées pour le profit et
l'inflation et le chômage endémiques d'une économie complètement, totalement et
mal gérée grâce aux reproches et sociopathes qui gouvernent la Fed et notre
gouvernement.” - Bob Chapman, prévisionniste international, 2008.
"Dès les premiers jours, les Rothschild ont apprécié l'importance de
la proximité avec les politiciens, les hommes qui ont déterminé non seulement
l'ampleur des déficits budgétaires, mais aussi les politiques nationales et
étrangères..." - Niall Ferguson, professeur d'histoire à Harvard
University et William Ziegler professeur à Harvard Business School, The Ascent of
Money : A Financial History of the World, 2008.
Épilogue
"Voici la morale de tous les récits humains :
C'est toujours la même répétition du passé,
D'abord la liberté, puis la gloire – quand ça
échoue,
Richesse, vice, corruption – enfin, la
barbarie."
- G.G. Noel, 'Lord Byron', 1788 - 1824 ;
Childe Harold's Pilgrimage, 1812.
La conception de l'histoire esquissée ici est-elle encore une autre théorie
de la conspiration ? Comme le souligne D. Estulin,
” Ce n'est pas une théorie de la conspiration. C'est une réalité de la
conspiration. Ces organisations - les Bilderbergers, la Commission trilatérale,
le Conseil des affaires étrangères, le Bohemian Grove - ne sont les centres de
pouvoir de rien. Ils ont eu un rôle important à jouer dans le passé, en
particulier les Bilderbergers, mais beaucoup moins aujourd'hui car leur rôle a
diminué. Aujourd'hui, ces organisations, ce sont essentiellement des courroies de
transmission d'opportunités. Le véritable processus de prise de décision se
fait à un niveau beaucoup plus élevé. Cela dit, il s'agit d'une importante
organisation de taille moyenne où beaucoup de processus décisionnels importants
sont débattus et transmis à des organisations supérieures, à des entités
supérieures, où ces débats sont rassemblés dans une initiative politique
concrète. ”
"Le pouvoir ne concède rien sans une demande. Il ne l'a jamais fait et
ne le fera jamais. Découvrez à quoi n'importe quel peuple se soumettra
tranquillement et vous avez découvert la mesure exacte de l'injustice et du mal
qui lui sera imposée, et ceux-ci continueront jusqu'à ce qu'il soit résisté
avec des mots ou des coups, ou avec les deux. Les limites des tyrans sont
prescrites par l'endurance de ceux qu'ils oppriment."
- F.A.W. Bailey, 'Frederick Douglass', 1818 -
1895.
"La justice est conscience, non pas une conscience personnelle, mais
la conscience de toute l'humanité. Ceux qui reconnaissent clairement la voix de
leur conscience reconnaissent aussi la voix de la justice. "
- A.I. Soljenitsyne, 1918 - 2008 ; Lettre à trois étudiants,
octobre 1967.
"En gardant le silence à propos du mal, en l'enfouissant si
profondément en nous qu'aucun signe n'apparaît à la surface, nous l'implantons,
et il s'élèvera mille fois plus grand dans le futur. Quand nous ne punissons ni
ne reprochons ceux qui font le mal, nous ne protégeons pas simplement leur époque
futile, nous arasons en conséquence les fondations de la justice sur lesquelles
reposent les nouvelles générations."
- A.I. Soljenitsyne, 1918 - 2008 ; L'archipel du Goulag,
1958-68.
"Le simple acte d'un homme courageux ordinaire n'est pas de participer
à des mensonges, ni de soutenir de fausses actions ! Sa règle : que cela vienne
au monde, qu'il règne même en maître - seulement pas à travers moi. Mais les
écrivains et les artistes ont le pouvoir de faire beaucoup plus : vaincre le
mensonge ! Car dans la lutte contre le mensonge, l'art a toujours triomphé et
triomphera toujours ! Visiblement, irréfutablement pour tous ! Le mensonge peut
l'emporter sur beaucoup de choses dans ce monde, mais jamais sur l'art."
- A.I. Soljenitsyne, 1918 - 2008 ; discours de remise du prix Nobel,
1970.
"Si tu ne peux pas éliminer
l'injustice, dénonce la au moins auprès de tout le monde."
A. Shariati, 1933 - 1977.
_________________________
- Valentin KATASONOV, Anglo-American
Money Owners Organized World War II, 2015 (Part
I, Part
II, traduction en français);
- Nomi Prins, All the Presidents'
Bankers: The Hidden Alliances That Drive American Power,
2013;
- We,
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- Michael A. Kirchubel, Vile
Acts of Evil - Volume 1 - Banking in America, 2009;
- Donald G. Lett Jr, Phoenix
Rising: The Rise and Fall of the American Republic, 2008;
- Hongbing Song, La guerre des monnaies
- La Chine et le nouvel ordre mondial (2013), first edition 2007
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- Youssef Cassis, Capitals of Capital
- The rise and fall of international financial centres 1780-2009 (2006,
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- Pr.
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- William
Greider, Secrets of the Temple - How the Federal Reserve runs the
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- Pr. Caroll
Quigley, Tragedy and Hope: A History of the World in
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Anglo-American Establishment: From Rhodes to Cliveden (1981);
- Pr. Antony C. Sutton,
Wall
Street and FDR (1976); Wall
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- Eustace
Mullins, Mullins On The Federal Reserve, Kasper and Horton,
New York (first edition, 1952); une édition mise à jour a été
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- Pr.
Karl Polanyi, The Great Transformation - The political and
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- Pr.
Herbert Feis, Europe, the World's Banker, 1870-1914 ; An
Account of European Foreign Investment and the Connection of World Finance
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