2018/05/25

La Signature du Quaternaire (4ème édition)



L'essai La Signature du Quaternaire - Logique, sémantique et Tradition est la compilation des deux études sur la logique tétravalente précédemment publiées sur Conscience Sociale, suivie d'une troisième étude inédite portant sur la sémantique liée à l'utilisation d'une telle logique, dans les champs des sciences modernes et traditionnelles.

Cette étude permet de replacer l'ensemble des sciences modernes, parce qu'elles sont issues de la logique binaire, dans une position relative, spéciale, réduite. Elle montre que la logique quaternaire inclut toutes les possibilités de la logique binaire, mais va aussi au-delà. Les sciences modernes ne sont qu'une simplification outrancière des sciences traditionnelles, voire en sont une déviation. Tout cela est parfaitement cohérent avec la Tradition, mais aussi avec les outils rationnels de la logique moderne. Cette étude vise à ébaucher un pont entre ces deux perspectives, pour permettre aux scientistes et aux scientifiques (aux plus ouverts d'entre eux, bien qu'ils soient rares) de franchir un gouffre jusqu'ici volontairement ignoré, jusqu'à la spiritualité. De l'autre côté du pont, les pratiquants d'une voie ésotérique seront confortés, s'il en était besoin, par la cohérence d'ensemble du monde manifesté (y compris par les productions scientifiques modernes telle l'informatique ou la physique), c'est-à-dire par son unité.

La logique classique présente des limites connues depuis son origine. On range négligemment ces situations, pourtant exprimables en quelques phrases simples, parmi les paradoxes.
Les conséquences du refus de traiter ces situations paradoxales sont des plus critiques, puisque cette lacune nous oblige à plaquer des œillères sur notre compréhension du monde et de soi.
Plus personne ne pouvant ignorer que le monde moderne traverse une crise ultime, toute contribution visant à élargir le cadre des possibles est la bienvenue et même, pourrions-nous dire, est nécessaire. Ce livre propose pour la première fois la construction complète, pas à pas, de la logique tétravalente booléenne avec toutes ses tables de vérité et le calcul propositionnel des propriétés et des syllogismes, après en avoir expliqué le fondement métaphysique. Cette nouvelle logique englobe toutes les propriétés de la logique binaire classique. Dans les pas de René Guénon, l’auteur nous entraîne dans l’application du cadre de la logique tétravalente à la sémantique des attributs au cœur de multiples champs du savoir, où nous retrouverons à chaque fois les conceptions de la Tradition. Une nouvelle annexe établit un rapprochement avec l’alchimie intérieure (Neidan) Taoïste.

Docteur es sciences de l’université Paris-Sorbonne, Bruno Paul est le fondateur de Conscience Sociale. Ce producteur culturel autonome pratique la transdisciplinarité, croise les expertises de domaines différents pour faire naître de nouvelles perspectives. Ce livre est sa seconde étude guénonienne.

L'ouvrage numérique -désormais dans sa 4ème édition- est librement disponible sur ResearchGate et sur Archive.org aux formats PDF, ePub ou HTML5 (de 13 à 20 Mo selon le format ; 198 p.) .
  • le format ePub diffusé sur researchgate a été testé avec les lecteurs Calibre/windows et  Lithium/Android avec les options de pagination "vue format paysage" et "scrolling" ; ce format est déconseillé car il présente plusieurs défauts : absence des numéros de séquence dans les démonstrations de la partie 2, et absence des lignes d'entêtes et du tracé des bordures des tableaux de la troisième partie. De plus le contenu de certaines lignes des tableaux est incomplet.
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Cet ouvrage est diffusé sous licence libre CC BY SA. L'édition numérique comprend de nombreux liens dynamiques vers les documents de référence.
En même temps que le site Conscience Sociale, cet ouvrage a fait l'objet d'un dépôt légal.

L'empreinte SHA-256 du fichier PDF de la première édition numérique est la suivante : 
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Livre La signature du quaternaire

La première édition de ce livre a été recensée dans les Cahiers de l'Unité n°11, juillet-août- septembre 2018.

Deuxième édition avec Errata de la première édition : (19/05/2019)
Ayant pris connaissance d'éléments doctrinaux contenus dans d'autres travaux de René Guénon, des correctifs ont été apportés dans la troisième partie du livre. Des éléments ont été permutés entre les colonnes "doxa opposée" et "paradoxe", aux pages suivantes : 
  • p. 92, 96, 99, 128-132 : Correctifs prenant en compte le contenu de la lettre de René Guénon du 29 décembre 1937
  • p. 103-105, 114-119 : Correctifs prenant en compte une correspondance analogique indiquée dans l'article Le Zodiaque et les points cardinaux, É. T., (oct.-nov. 1945), republié dans Symboles de la science sacrée, chap XIII. (1962)

Troisième édition : (03/07/2019)
Apports à la deuxième partie : précisions à propos des formules z5, z6, z7.

Apports à la troisième partie :
  • restructuration des correspondances relatives à la Connaissance
  • permutation entre les doxas correspondantes à Mikael et Gabriel ; compléments sur les correspondances avec l’angélologie
  • réorganisation des correspondances relatives à la physico-chimie, pour les koua et pour les phases d’un projet
  • ajout des symboles hermétiques pour les règnes
  • ajout des correspondances pour les enseignes des jeux de cartes, pour les fêtes des saints et pour les phases de la manifestation universelle
  • précision importante concernant la correspondance avec les éléments
  • réorganisation du chapitre VI de la troisième partie avec la création de la section VI-1 et de nombreuses précisions sur les correspondances zodiacales pour les différentes ères
Apports à la conclusion : compléments

Quatrième édition : (13/08/2019)
Apports à la première partie :
  • ajout de correspondance avec les catégories d’existence issues du Commentaire de l’Échiquier des Gnostiques.
Apports à la troisième partie :
  • précisions sur le thème de la logique formelle
  • précision sur la « gravure au pélerin »
Ajout de l’annexe 3 sur l’alchimie intérieure Taoïste


Une nouvelle édition numérique du livre intégrant ces additions et correctifs a ainsi été préparée. Les liens de téléchargement sur cette page ont été mis à jour.

5 commentaires:

  1. „Metaphysics, because it opens out a limitless vista of possibilities, must take care never to lose sight of the inexpressible, which indeed constitutes its very essence.“ — René Guénon

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  2. Le logotron
    #jpp
    #language
    #logique
    #criseDeCivilisation

    https://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/Francais/logotron.htm

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  3. https://www.vox.com/latest-news/2019/3/22/18275913/statistical-significance-p-values-explained

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  4. "et ce sera aussi montrer que ce qui est anomalie et désordre à un certain point de vue est pourtant un élément nécessaire d’un ordre plus vaste, une conséquence inévitable des lois qui régissent le
    développement de toute manifestation. Du reste, disons-le tout de suite, ce n’est pas là une raison pour se contenter de subir passivement le trouble et l’obscurité qui semblent momentanément triompher, car, s’il en était ainsi, nous n’aurions qu’à
    garder le silence ; c’en est une, au contraire, pour travailler, autant qu’on le peut, à préparer la sortie de cet « âge sombre » dont bien des indices permettent déjà d’entrevoir la fin plus ou moins prochaine, sinon tout à fait imminente. Cela aussi est dans l’ordre, car l’équilibre est le résultat de l’action simultanée de deux tendances opposées ; si l’une ou l’autre pouvait entièrement cesser d’agir, l’équilibre ne se retrouverait plus jamais, et le monde même s’évanouirait ; mais cette supposition est irréalisable, car les deux termes d’une opposition n’ont de sens que l’un par l’autre, et, quelles que soient les apparences, on peut être sûr que tous les déséquilibres partiels et transitoires concourent finalement à la réalisation de l’équilibre total."
    (René Guénon, La crise du monde moderne, 1927, Avant-propos)

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  5. Bonjour,

    Votre sujet est aussi ma thèse privée (fortement élaborée, mais en difficile cours d’écriture), nous connaissons tous deux le même monde, comme très peu le font. Très peu, car il y a empêchement millénaire, massif, institutionnel et pétrifié d’aborder ces contrées, vous le connaissez.

    Le but est le même pour vous et moi, c’est « la chose à faire la plus importante et la plus difficile du monde » qui pourrait se dire « rendre le Sens », Sens Interdit au moment même de la révolution parménidienne, qui instaura la naissance de l’actuel « logothéisme ».

    Nous parlons littéralement avec ce néologisme de la religion des philosophes, elle est : de fait, furtive, mondialiste et hégémonique ; elle dédaigne toutes les autres religions et toute spiritualité ; elle gomme toute sagesse (au sens antique) jusque dans les dictionnaires, l’assimilant soit explicitement à la raison sans aucune considération étymologique, soit implicitement au ridicule ou à l’escroquerie. Depuis 2500 ans en germe et férocement depuis Descartes, « Aimer la sagesse » c’est la faire taire, avec méthode.

    Je pense pouvoir garantir que je suis allé beaucoup plus loin que vous dans la même direction et que vous vous en rendrez compte aisément. C’est sans doute que, si je suis devenu comme eux un athlète de mon domaine, je ne suis pas un universitaire. Je dirai que c’est un énorme atout dans ce cas, même si ma propre exigence rationnelle, qui m’a forcément massivement servi, m’a aussi sacrément retardé, en particulier dans l’établissement d’un plan de rédaction, puissamment dévoyé que j’étais, dès le départ et évidemment sans le percevoir, par des Kant et autres Hegel.

    Mon objet efficient est une écriture technique, un mode de représentation d’ontologie universelle, un outil analogique dont les innombrables instances (le fonds) ordonnancent selon leurs relations toutes les catégories bien pensées de la philosophie et aussi de toutes celles du disciplinaire, pas uniquement selon le quaternaire, mais aussi selon les numérations 1, 2, 3, 7, 8, 15, 16, ensemble formel chapeauté par une systémique de la relation des catégories (types ontologiques actuels et « traits » dans ma nomenclature), selon une surstructuration tout à fait inédite dont on peut discerner quelques superbes instances en retour chez de rares auteurs (Aristote, Kant, Berger, Abellio).

    Je cherche dans le plein et prêche dans le vide depuis 25 ans ; la cohérence inductive de cette analytique est indiscutablement au rendez-vous (le fonds). Tout commence par une axiomatique très ancienne que j’ai simplement dégagée de sa gangue d’ostracisme qui en fait « marche à merveille » sans y rien changer. Je catégorise de science cette activité métaphysique qui se nomme toute seule, en continuant Husserl : « ontologie universelle » ou encore « ontologie du vrai et du faux » avec Brentano/Aristote.

    Cette « ontologie finale » vient d’abord triple avec l’inestimable clôture confucéenne (un yin un yang, c’est le tao) et explose ensuite en quaternaire avec la richissime clôture aristotélicienne des causes et plus. Ces deux-là disent tout ce qu’il nous faut pour « la suite », mais pas séparément, c’est ensemble ou bien rien ne se passe.

    Ce sont deux approches distinctes s’ignorant mutuellement, mais qui désignent pourtant strictement la même chose : l’ordre du monde. La partie chinoise est quasi restée à l’arrêt depuis sa genèse, littéralement inapte à dépasser le trois (simplement par manque d’instances) et la philosophie, quant à elle, obfusque (« il ne faut pas en parler  ») systématiquement la première : ne surtout pas utiliser le « mode d’emploi », éviter à tout prix tout ce qui y ressemble de près ou de loin, désordonner même ses textes au besoin, selon une pathologique nécessité… Il faut énormément d’intelligence pour œuvrer quand même avec ces folles contraintes et même malheureusement une certaine forme de malignité dont Descartes est le roi. Génie et folie se soignent, encore faut-il être au courant.

    Vous avez ce qu’il faut, parlons. mathieutrentesaux@free.fr

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