"En résumant à grands traits, faisant le constat phénoménologique qu'à travers sa façon d'évoluer le Vivant se complexifie et étend son champ relationnel. Je fais alors l'hypothèse que c'est une idée fixe, à échelle cosmique. Dans le cadre d'une évolution purement biologique on voit difficilement comment un oiseau pourrait apparaître, qui aurait les ailes assez grandes pour couvrir le paquet d'années lumières qui nous séparent de nos voisins immédiats. Le "tout bio", c'est pas la solution.Jean-Pierre Petit, septembre 2010.
Donc il faut envisager une "solution technologique". Il faut qu'une espèce acquière la faculté de développer une technologie. D'où l'Homo herectus, l'homo faber, l'homo sapiens, l'homo nuclearis, etc.
Mais cette technologie présente des risques hypertéliques, de dépassement de finalité. Elle peut se retourner, de manière collatérale, comme on dit aujourd'hui, contre celui qui la manipule et ne comprend pas à quoi elle doit réellement servir : à fabriquer à terme des nefs pour aller voir les copains. Pour continuer l'extension du champ relationnel.
Il faut donc à l'homme, puisqu'il faut l'appeler par son nom, un attribut comportemental qui lui permette de réfléchir aux conséquences de ses actes.
C'est ce que nous appelons la conscience morale et à grande échelle l'écologie."
A l'échelle de l'individu, j'appelle cela la conscience sociale.