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2015/09/03

Enregistrement, émission et compte-rendu de notre conférence sur le mystère de la Croix des Pénitents


Voici le support de la conférence du 17/08/2015 au format PDF (recommandation: utilisez Firefox pour une meilleure compatibilité) :


19/08/2016 : après une première mise en ligne réalisée en septembre 2015, l'enregistrement vidéo intégral de la conférence de 2015 (lien) en streaming est désormais disponible sur YouTube ; durée: 1h45 (cette vidéo fonctionne avec tous les navigateurs modernes si vous activez le javascript, mais vous pouvez rencontrer des difficultés avec IE version 8 ou antérieure). Un grand merci à Michel Jacob pour le matériel de prise de vue et l'encodage!

En complément indispensable, voir plus bas la mise à jour du 28 octobre 2016. 


Les suites de la conférence de 2015:

Tout d'abord un premier petit reportage diffusé lors des JT de France3 le 17 août à 19h et 18 août à midi.

Voici le compte-rendu par le journal Haute-Provence Info du 21 août de notre conférence :



Le journal "La Provence" a également publié un long article le 26 août en page 4, dans les pages régionales, qui a le mérite de rappeler que la datation se rapproche de certains aspects de la légende
On se rapportera au PDF et à l'enregistrement pour corriger certains détails: par exemple au lieu de 910 il faut comprendre 885; pour les "deux datations" il ne s'agit que de la plage d'incertitude donnée par le laboratoire par rapport à la courbe de calibration.





Voici un reportage beaucoup plus long lors d'une émission sur France3, diffusée en direct sur la TV et sur le web:
Jean-Pierre Petit a représenté notre association pour présenter les résultats et enjeux de cette recherche historique lors de l'émission PACA Matin sur France 3 le 8 septembre à 10h15.


Vous pouviez visionner cette émission en différé pendant 6 jours sur ce lien, à partir du repère 2:10.
Depuis le 25/09 elle est accessible sur YouTube.

L'émission commence par une rapide rediffusion du reportage réalisé à la Toussaint 1968 avec la fin de l'escalade réussie sous le regard de la caméra par Patrick Cordier (archives INA), qui a ramené l'échantillon dont nous avons analysé un fragment. D'après Sylvain Jouty, que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors de la journée du 17 août, aucun des alpinistes de cette cordée (ni aucune personne de mon entourage) ne connaissait ces images. On reconnait Claude Deck avec ses cheveux blonds (29 ans à l'époque), et on voit brièvement Sylvain Jouty (19 ans). Ce dernier a notamment dirigé la rédaction collective du Dictionnaire encyclopédique des Alpes paru en 2006.

Signalons aussi une prochaine chronique de Claude Deck sur ce sujet, qui a été contacté par l'intermédiaire de Sylvain Jouty à son initiative, laquelle devrait être publiée dans La Montagne et Alpinisme, revue trimestrielle de la fédération des Clubs alpins français. 

[Mise à jour le 10 septembre 2015: j'ai reçu ce jour un chèque de la Mairie des Mées et de l'Association des Amis des Mées, qui contribuent conformément à leurs engagements quant au financement de l'analyse.]

Si vous voulez contribuer financièrement à cette aventure archéologique, voir ici.

[Mise à jour le 27 décembre 2015: Après autorisation de son propriétaire, j'ai exploré ce jour avec mon frère un ancien tunnel privé aux Mées qui conforte la possibilité de creuser de longues distances dans le poudingue avec peu de moyens.
Il s'agit d'un tunnel de captage de sources pour alimenter la fontaine d'une ferme. Il présente une longueur de 102 m d'après nos mesures, dont les premiers 78 m sont pratiquement rectilignes. Il est pratiquement horizontal, en légère pente positive pour que l'eau s'écoule. Sauf les premiers mètres qui sont creusés dans la terre, il est entièrement creusé manuellement dans le poudingue. La hauteur sous plafond atteint jusqu'à 2 m, pour environ 70 cm de large. Il n'y a aucun soutènement, aucun étais ni trace d'emplacement pour en poser. Le plafond est arrondi en une légère voûte régulière. Le plafond est en très bon état sans trace d'écroulement.
Il a été creusé en plusieurs époques, remontant au moins au XVIIème siècle, pour capter progressivement de nouveaux filons d'eau. Aujourd'hui ces points de captage sont pratiquement taris. Il s'agit d'un ouvrage qui n'a nécessité que le travail d'une famille et pas de tout le village, au sein duquel son existence n'est connue que d'une poignée de personnes. Il est resté strictement privé depuis sa création.]

Cette enquête historique et archéologique continue par le volet des investigations photographiques.

[Mise à jour le 28 octobre 2016]
J'ai animé un an plus tard une deuxième conférence, cette fois privée, sur ce sujet au Monastère de Ganagobie.
Voici le support utilisé, intégrant nos dernières investigations :





[Mise à jour le 15/09/2019]

Pourquoi une Croix en forme de X ?
L'étude exceptionnelle de Thierry Murcia sur Marie Madeleine contient des éléments forts intéressants à ce propos, p.55 et suivantes :
"- Le chiasme portait plusieurs noms en grec : khi, khiasma, khiaston, c’est-à-dire : X (lettre Khi), « croix », « disposé en croix ». Et on le représente d’ailleurs par une figure en croix puisque c’est le sens précis du mot « chiasme » en grec. [...]
- Quoi d’autre ?
- Pour reconnaître une dette, dans l’Antiquité, il suffisait de tracer une simple lettre sur un document officiel. Le plus souvent, on annulait cette dette en la barrant d’une croix, c’est-à-dire au moyen de la lettre
Χ. Paul, dans ses épîtres, fait allusion à cette pratique. Chez Jean, la disposition en croix des personnages formant un Khi (Χ) vient donc se superposer à la Croix – en Τ ou en † – la confirmer et la barrer d’une autre croix semblable au signe qui notifie que plus rien n’est dû.
 
- Une confirmation de la Rédemption, en quelque sorte ?
- Absolument. Notez bien qu’en l’occurrence – et ce ne peut être, encore une fois, le simple fait du hasard – la dette est payée au moyen du Khi –
Χ – qui est également ici l’initiale de celui qui l’acquitte et qui vaut donc doublement signature : Christ (Χριστός).
 
- Vous pensez vraiment que tout ça a été savamment réfléchi ?
- J’en suis intimement convaincu. Chez Jean, les dernières paroles de Jésus en Croix ont un double sens en hébreu et en araméen (et, dans une moindre mesure, en grec) que la traduction « tout est achevé » ou « c’est achevé » ne rend pas.
Shalam (shalem, en hébreu) veut effectivement dire être « achevé », « complété ». Mais s’il est question d’une dette cela signifie qu’elle est « complètement payée ». La formule traduite par « c’est achevé » ne signifie donc pas seulement que les prophéties sont accomplies mais également que la dette est totalement acquittée. [...]
- Et tout ça n’est rien ! En fait, les rapports établis, d’une part, entre le X et le salut, et, d’autre part, entre le X et la Croix, trouvent leur origine dans l’Ancien Testament : plus précisément dans le livre d’Ézéchiel et dans son exégèse. Le livre de l’Apocalypse en garde clairement la trace. Vous n’ignorez sans doute pas que le nombre 666, dont il est également question dans cet écrit, correspond au signe de la bête…
- Évidemment non.
- Mais saviez-vous que le sceau salvifique de Dieu, dont il est aussi fait mention, n’est rien d’autre qu’un X ?
- Vous voulez dire un Khi ?
- Oui et non. D’un côté, la lettre grecque Khi (X), initiale de Christ. Mais, d’un autre côté, la lettre hébraïque Taw, devenue T – Tau – chez les Grecs, et qui signifie « signe » en hébreu. Dans l’ancienne écriture hébraïque (paléo-hébreu/phénicien), cette lettre avait elle aussi la forme d’un X.
- Vous parlez de la dernière lettre de l’alphabet hébraïque ?
- C’est bien ça. Le Taw renvoie à la fois au salut et à la Croix mais également à Dieu lui-même.
- Pourquoi ça ?
- Car si, en grec, Dieu est l’Alpha et l’Oméga, en hébreu, la langue de la Bible, il est l’Aleph et le Taw, c’est-à-dire « le principe et la fin ».
- Et y a-t-il également un rapport avec le signe de croix ?
- Il y en a un. Ce signe en X, symbole de salut, et qui remonte au livre d’Ézéchiel, était d’utilisation courante dans l’Église des premiers siècles, y compris chez les Juifs convertis. Lors du baptême, on procédait à une triple immersion, à une onction d’huile, et ce signe était tracé sur le front du nouveau baptisé. Les chrétiens ont longtemps porté une croix de ce type peinte en rouge ou tatouée au milieu du front. Elle était à la fois pour eux signe de Salut et de reconnaissance.
- Il ne s’agissait pas plutôt, en ce cas, d’une croix latine ou d’une croix en T ?
- Vous savez, c’est du pareil au même puisque la lettre T, le Tau des Grecs, avait primitivement la forme d’un X... En définitive, qu’il s’agisse d’un Khi ou d’un Taw, c’est bien toujours le même « chiasme » qui sauve. "
Dans cette logique de signe de reconnaissance chrétien, on pourrait assimiler la Croix des Mées à un gigantesque oratoire. La présence de reliques serait alors moins probable, mais pas écartée pour autant.
 

 


2015/07/29

Le mystère de la Croix des Pénitents

Vous trouverez facilement le village de Les Mées dans les Alpes de Haute-Provence, situé au sud de Sisteron. C'est un village pittoresque mais qui recèle surtout, pour qui sait bien chercher, de curieux mystères.
Si vous passez dans la région ce mois d'août, c'est une occasion unique d'approcher l'Histoire de la Provence d'une manière tout à fait particulière. Voici pourquoi.

Le village de Les Mées lové autour de ses rochers. Dans le rond bleu une mystérieuse anfractuosité, que nous allons découvrir. Au loin, la Durance.

C'est d'abord une curiosité géologique. Le village se trouve dans la vallée de la Durance. Le massif des rochers des Mées est dans la continuité du plateau de Valensole. Il s'est formé il y a 3 millions d'années à partir de ce que les géologues appellent du "poudingue" (déformation francophone du mot anglais "pudding"). Il a été érodé par les pluies, le gel et le vent. Curieusement, dominant le village est restée cette étrange falaise dont les "capucins" atteignent 117 mètres de haut et qui se dressent, en surplomb, au dessus de la vallée.

MAJ 19/02/2017: Il se trouve que la formation géologique des ces Rochers a fait l'objet d'un sujet au bac 2016! Vous pouvez le découvrir  dans les pages 3 à 6 du lien suivant:
http://www.sujetdebac.fr/annales-pdf/2016/s-svt-obligatoire-2016-asie-sujet-officiel.pdf

A gauche, vous voyez l'amorce d'une combe verdoyante, qui se comporte en fait comme un bassin de collecte des pluies. Avant la révolution française de 1789 ce bassin était exempt de végétation. Quand de fortes pluies déboulaient, le village était noyé. A cette époque les Méens ont demandé d'arranger cela. Des ingénieurs ont alors fait creuser une galerie de près de 250 mètres de long, dont vous découvrirez aisément la sortie presque à l'aplomb de la grotte, au niveau du sol. C'est une balade amusante, à faire avec une simple lampe de poche et des baskets, en famille. Ce tunnel débouche dans la combe, où les ingénieurs avaient disposé des digues pour briser la violence des flots et rediriger toute cette eau vers cette "conduite forcée". Elle se prolongeait par un aqueduc, dont il reste aujourd'hui quelques vestiges, et qui renvoyait l'eau vers la Durance. Mais c'est le reboisement qui a davantage sauvé le village de l'eau que tous ces ouvrages. 

Ce qui est fort étrange dans cette falaise, et peu connu, c'est ceci :

L'anfractuosité se situant à près de 60 mètres de hauteur, au milieu de la falaise. Totalement inaccessible.

Rapprochons-nous un peu.




Gros plan sur la Croix des Pénitents : un mystère complet depuis des siècles!

Mais que fiche cette croix là-haut, qui l'a posée, quand et comment ? De mémoire de Méens, nul ne le sait... sauf les légendes.

Le problème n'est pas simple car, même avec les moyens techniques d'aujourd'hui le poudingue est impossible à escalader. Cette croix, on trouve sa trace dans des chroniques du XVIIe siècle, et son origine était déjà décrite comme étant un mystère complet. Le Dr Jean-Pierre Petit, à qui j'emprunte ce texte, a été le premier à l'approcher, il y a 47 ans, en descendant en rappel. Impossible alors de la toucher : la falaise est en surplomb, et c'est d'ailleurs cette situation qui a pu protéger ces bois de la pluie. Quelques mois plus tard un alpiniste, Patrice Cordier, a pu la toucher pour la première fois après 2 tentatives infructueuses et 2 jours d'efforts avec son équipe, en descendant en rappel le long d'un canyon latéral, puis en effectuant une traversée horizontale en plantant force pitons créés spécialement pour l'occasion dans ce matériau problématique. Ce faisant, il a réussi à ramener un fragment de la croix, coupé en deux une fois au sol... hélas l'analyse du carbone 14 d'un des fragments par le laboratoire du CEA à Saclay quelques temps plus tard a été un échec. 

46 ans plus tard, au bout d'une longue chaîne humaine j'ai récupéré l'autre petit morceau, et j'ai trouvé comment l'analyser avec toute la rigueur scientifique qui s'impose pour une datation archéologique.

J'ai fait effectuer la toute première datation au carbone 14 de la Croix des Pénitents. Je présenterai la démarche, son résultat et le contexte historique de la Croix lors d'une conférence le 17 août 2015 à 17h au cinéma des Mées (en face de la mairie).
Entrée libre.

En fait, ça sera une conférence à deux car le Dr. Jean-Pierre Petit a aussi des choses extrêmement intéressantes à raconter sur cette affaire, à laquelle il s'intéresse de très près depuis 1968...

Si vous regardez en détail la photo précédente, vous verrez qu'il y a une formation bizarre, au sommet de cette anfractuosité. Voici une vue au télé-objectif prise dimanche dernier par Michel Jacob, photographe à Sisteron :

.

On distingue en bas et à droite des traînées blanchâtres qui sont des fientes de corneilles, lesquelles nichent là-haut et disparaissent... on ne sait où. Ce sera l'objet de la deuxième partie de la conférence.

Indiana Jones près de chez vous...

*
* *

MISE À JOUR le 03/09/2015:
Le compte-rendu, l'intégralité des informations présentées et l'enregistrement vidéo de cette conférence sont désormais disponibles sur ce lien.




2013/09/08

Carving #freedom, 4350 years before Paul Eluard

 [1] 
Urukagina, the leader of the Sumerian city-state of Girsu/Lagash, led a popular movement that resulted in the reform of the oppressive legal and governmental structure of Sumeria. The oppressive conditions in the city before the reforms is described in the new code preserved in cuneiform on tablets of the period: "From the borders of Ningirsu to the sea, there was the tax collector." During his reign (ca. 2350 B.C.) Urukagina implemented a sweeping set of laws that guaranteed the rights of property owners, reformed the civil administration, and instituted moral and social reforms. Urukagina banned both civil and ecclesiastical authorities from seizing land and goods for payment, eliminated most of the state tax collectors, and ended state involvement in matters such as divorce proceedings and perfume making. He even returned land and other property his predecessors had seized from the temple. He saw that reforms were enacted to eliminate the abuse of the judicial process to extract money from citizens and took great pains to ensure the public nature of legal proceedings. 

[2] 
As can be gathered from what has already been said about social and economic organization, written law played a large role in the Sumerian city. Beginning about 2700 B.C., we find actual deeds of sales, including sales of fields, houses, and slaves. From about 2350 B.C., during the reign of Urukagina of Lagash, we have one of the most precious and revealing documents in the history of man and his perennial and unrelenting struggle for freedom from tyranny and oppression. This document records a sweeping reform of a whole series of prevalent abuses, most of which could be traced to a ubiquitous and obnoxious bureaucracy consisting of the ruler and his palace coterie; at the same time it provides a grim and ominous picture of man's cruelty toward man on all levels—social, economic, political, and psychological. Reading between its lines, we also get a glimpse of a bitter struggle for power between the temple and the palace—the "church" and the "state"—with the citizens of Lagash taking the side of the temple. Finally, it is in this document that we find the word "freedom" used for the first time in man's recorded history; the word is amargi, which, as has recently been pointed out by Adam Falkenstein, means literally "return to the mother." However, we still do not know why this figure of speech came to be used for "freedom."     
[3]

[4]

[5]
Le Louvre Museum | number AO 24414 | Foundation tablet | Dimensions 25.7*13.7*7.2 cm  
En-metena E l. 9. 5. 5a
A sixteen-line inscription found on foundation tablets and bricks records En-metena's construction of the E-mus temple.
Translation:
iii 10 - iv 3) He cancelled obligations for Lagas, restored child to mother and mother to child. 
iv 4-5) He cancelled obligations regarding interest-bearing grain loans. 
iv 6 - v 3) At that time, En-metena built for Lugalemus, the E-mus ("House — Radiance [of the Land]") of Pa-tibira, his beloved temple, restoring it for him. 
v 4-8) He cancelled [obligations for the citizens of Uruk, Larsa, and Pa-tibira. 
v 9-11) He restored (the first) to the goddess Inanna's control in Uruk, 
vi 1-3) he restored (the second) to the god Utu's control in Larsa, 
vi 4-6) he restored (the third) t[o] the god Lugal-emus's control in the E-mus (in Pa-tibira). 

[6] 
Le roi En-metena (2404-2375) a régné sur la cité-état de Lagash. La tablette de pierre provient des fouilles effectuées à Tello, ancienne Girsu, située dans l'actuel Iraq. Elle était une pierre de fondation du grand temple de la ville de Bad-Tibira [l'E-mus de Pa-tibira]. Elle date d'environ 2400 av. J.C.  Elle est actuellement conservée au Musée du Louvre, qui l'a acquise en 1971.

[7] !! 
Pour la lecture des inscriptions, la numérotation des cartouches par Frayne se suit de bas en haut et de gauche à droite.
 


[8]
... 
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
...

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer 
Liberté 
(Paul Eluard, 1942) 

Références:

[1] (S.N. Kramer, 1897 – 1990 ; From the Tablets of Sumer: Twenty-Five Firsts in Man's Recorded History, 1956) 
[3] (K. D. Irani, M. Silver ; Social justice in the ancient world, 1995)
[4] (J.S. Bergsma ; The Jubilee from Leviticus to Qumran: A History of Interpretation, Volume 115, 2007)   
[6] Références complètes de la tablette de pierre : Musée du Louvre
[7] Source des images de la tablette et sa localisation dans le musée, pour conclure ces 15 heures de recherche dans notre mémoire commune.
[8] (Paul Eluard, 1895 - 1952 ; Poésies et vérités, 1942)