2008/11/20

Retour sur Pelamis


Ekoolos s'interroge sur l'intérêt et la faisabilité réelle d'avoir un datacenter couplé à Pelamis, ce dont nous avons parlé à plusieurs reprises.
Au plus la houle est forte, au plus Pélamis est efficace. Il faut donc l’installer là ou ça bouge le plus, et le plus souvent possible. Imaginez donc… Vous êtes responsable matériel d’un datacenter flottant, avec des creux de 10m tout au long de l’année, en train de changer des disques durs et des barrettes de RAM. Bien sur, vous ne rentrez pas chez vous le soir et vivez sur place. Tout ça sans parler de l’entretien du bateau, la logistique, les équipes se relayant, le câblage sous-marins (redondant bien sur, c’est un datacenter)…. Alors ?? et oui …. C’est n’importe quoi quand on y pense !!
[...] Alors si quelqu’un d’entre vous a une idée, moi je sèche :)
Je ne sais pas si Google envisage d'installer ses datacenters dans l'océan austral mais peu importe. Une solution pratique à la question posée pourrait être de superviser le taux de panne des éléments d'un module (cf la description du brevet de Google). Personne n'imagine devoir aller changer chaque élément défectueux à chaque panne. Mais comme les éléments les plus sensibles aux pannes (cpu, ram, cartes électroniques) sont justement les plus redondés, nul besoin impérieux de les remplacer immédiatement. Il suffit d'attendre que le taux d'éléments défectueux ait dépassé le seuil pour venir remplacer tout le module (étanche) d'un seul coup. Les opérations de remplacement ou réparation ont lieu une fois de retour à terre ou en usine.

Petit bonus pour mes lecteurs : Une courte vidéo d'un Pelamis réel en action est visible sur cette page.


T'as fumé ?


Le Monde 2 nous propose un article de synthèse sur Google : "Peut-on tout confier à Google ".

J'aurais aimé que cette question tout à fait centrale soit bien plus amplement fouillée plutôt que de présenter un historique et un business modèle qui n'a de secret pour peu de personne, mais outre ce fait, je ne peux m'empécher de relever un contresens :
" ...noirs fantasmes ou de perversions cachées… L'utilisateur 11574916 cherche "cocaïne dans l'urine". "
Quelle drôle d'idée. Cette recherche n'a rien à voir avec de la perversion, puisque l'analyse des substances dopantes et stupéfiantes (cocaïne) se réalise à partir d'échantillons d'urine. Il est probable que l'auteur de la recherche soit simplement un sportif qui se renseigne sur les méthodes de détection.



2008/11/19

La surprise du Chrome nouveau

Scoop : le Google Chrome nouveau arrive ! Et il a un goût bien connu…
L’actuelle version 0.3 que vous connaissez, sur la page de BrowserHawk pour la détection des paramètres de votre navigateur :

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Voici maintenant la page d’accueil du Chrome nouveau (nightly build, nom de code "Nicely jail") que j’ai testé:

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Enorme surprise : le nouveau Chrome avec support des ActiveX est basé sur IE 6 ! Voyez vous-même :

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La diffusion officielle est prévue le 20 novembre dans toutes les langues supportées… sur windows uniquement.



































Bon ok c’est une blague, il s’agit en fait de IBM Lotus Symphony (v1.2 du 3/11). Assez bien imité je trouve ! IBM met d'ailleurs fortement en avant cette interface utilisateur.
Symphony n’est pas un nouveau navigateur mais une application RDA pour de la bureautique avec un navigateur intégré.

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Téléchargement ici.
Dans un tout prochain billet je comparerai les nouvelles approches des suites bureautique (Chrome + Google Apps et Lotus Symphony) et l’approche traditionnelle (OO.org, MS Office 2003), sous l’angle de l’Entreprise 2.0.

Mise à jour :
vous pouvez lire ma comparaison des suites bureautiques sur le blog "Entreprise 2.0".

Le Cloud Computing s'accompagne de services

C'est ce qu'à parfaitement compris CapGemini, qui après son partenariat avec Google, vient d'annoncer un accord avec Amazon Web Services.

Comme prévu, ce sont à la fois des prestations de conseil, d'infogérance et d'intégration de systèmes qui sont proposés. Tous l'éventail des prestations classiques des intégrateurs est impacté par l'adoption du Cloud Computing. Comme convaincre les clients d'y passer ? La question ne se pose même plus : "Tout le monde cherche à faire plus avec moins".

Désormais ne pas avoir de systèmes d'entreprise hébergés sur les nuages, c'est considéré comme un luxe.

La prise de conscience vient de franchir un Cap.


2008/11/16

Un G20 décevant qui ne s'attaque à aucun problème de fond

Hélas, les simples déclarations d'intention du communiqué final du G20 du 15 Novembre ne sont pas à la hauteur de la dimension du problème posé par les paradis fiscaux, qui sont l'objet de mon billet précédent. Espérons que le prochain sommet prévu en Avril 2009 à Londres sera plus efficace...

On remarque aussi dans ce communiqué que c'est l'IOSCO qui doit en pratique contrôler les agences de notation :

The international organization of securities regulators should review credit rating agencies' adoption of the standards and mechanisms for monitoring compliance.

Pourtant l'IOSCO serait sans doute aussi à même de mieux contrôler en pratique les transactions vers des places financières offshores, puisqu'elle a émis des PRINCIPES RELATIFS À LA COMPENSATION ET AU RÈGLEMENT, dont on retiendra notamment le Principe 30 :

Les systèmes de compensation et de règlement des transactions doivent
faire l’objet d’une surveillance ; ils doivent être conçus de manière à
être équitables et efficaces, d’une part, et à réduire les risques
systémiques, d’autres part.
Ces principes servent bien à évaluer des juridictions, même si cette dernière peut seulement être encouragée à décrire comment son système prend en compte [...] les dispositions relatives aux appels de marge croisés, les dispositions en termes de liens, la compensation des produits sur le marché de gré à gré, la compensation transnationale, etc.
Si un système de compensation de produits dérivés est distinct du système de négociation, par exemple, des dispositions doivent être prévues pour une transmission rapide à la compensation et un contrôle de la tarification du règlement.