2013/05/09

What should an organisation do, that sees intellectual credibility, public opinion and economic opportunity slipping away from it?

Richard Murphy has just published a blog post on  Ernst & Young report on country-by-country corporate taxes reporting, and discussed about the problems the Big Four have with transparency.

In the comments, "Pellinor" disagrees with Murphy but do not argument at all why companies like EY would deliver a more solid audit than if  it is delivered by much more transparent organizations like CA, TJN. The question remains, as Murphy said, "when it comes to assessing the truth and fairness of the resulting reports."

At the end, it is always the same thing: transparency has the unique virtue to smartly solve the dilemma: who will keep the keepers? Who will watch the watchers?
With a transparent system, there is no difference between people watched and watchers. Everybody can potentially watch everybody, with several levels of attention. Transparency means a more social way to control and drive the economy. Transparency emphasizes social networks.

And because transparency is a value on the uptrend (read my article about young europeans and the coming decade in Magazine of Political Anticipation #3), there is nothing EY or others can do to successfully oppose to this rise. Obviously more transparency in corporate taxes means a breaking trend in the oligopolistic market of accountancy. The only reasonable strategy to embrace for them is then to recognize this anticipated event as soon as possible and to build strategic partnerships with CA, TJN and others.


2013/04/24

Conscience Sociale, Networked Minds, Homo Socialis

A quick entry in order to mention two articles that I just found, and to be read very carefully:



It seems to be a great fundamental contribution for my own "Conscience Sociale" project. More to follow. Stay tuned.

[Subsequent updates:]

Others relevant contents:

2013/04/17

La prospective n'est qu'un art, pas un outil d'aide à la décision

 Les carnets de Clarisse nous incite dans un billet récent à considérer le travail de prospective comme un art.

"La prospective est un art, et comme tout art, est subjectif. La qualité de la composition et la pertinence du sujet viennent de l’œil de celui qui regarde, et la véracité ou la justesse du résultat de son savoir-faire et de son honnêteté."

Nous ne pouvons qu'être d'accord. Mais Clarisse ne pousse pas la réflexion assez loin. Nous posons la question : la prospective ne devrait-elle être qu'un art ?

Certainement pas. En effet, indépendamment de ses conditions de création, la première utilisation qui est faite des résultats des analyses de prospectives par ses lecteurs est bien celui d'une aide à la décision sous un angle plus rationnel que la divination ou la cartomancie. L'attente est bien là, et pas dans la contemplation d'une oeuvre poétique, bien qu'elle puisse être riche de sens. Mais uniquement du sens que l'auteur a choisi d'y mettre, et du sens que le lecteur (qui est aussi "celui qui regarde") choisit de percevoir. 

Faut-il donc conclure par un constat d'échec de notre capacité humaine à mieux anticiper les bonnes décisions ? 
Non plus. Il s'agit justement de développer ce qui manque à la prospective : une méthode rationnelle qui permet de sortir du cadre subjectif de l'expression artistique, à la fois dans l'acte de création et dans celui de la diffusion/perception. Et c'est exactement ce que propose la méthode d'anticipation politique

2013/04/16

La chute du mur de Cuba

 Franck Biancheri aimait à rappeler que l'effondrement géopolitique du bloc du Pacte de Varsovie et de l'URSS en 1991 s'était traduit par trois principaux signes avant-coureurs, très visibles : 

  • affaiblissement géostratégique (bourbier de l'Afghanistan)
  • affaiblissement de la capacité économique et de production industrielle (quasi stagnation du PIB), accompagné par une part toujours croissante du complexe militaro-industriel dans le PIB et le budget
  • affaiblissement diplomatique (chute du mur de Berlin)
Le parallèle avec la situation actuelle du bloc constitué par les pays arrimés au consensus de Washington a déjà été proposé :
  • affaiblissement géostratégique des US (bourbier de l'Afghanistan, retrait d'Iraq)
  • affaiblissement de la capacité de production industrielle des US (cf graphiques), part croissante de la Défense dans le budget, multiples crises depuis 2007
Et pour le mur de Berlin, le parallèle ne pourrait-il pas être fait avec l'embargo que les USA imposent sur Cuba ? Diplomatiquement et stratégiquement, si Berlin Ouest était l'avant-poste de l'Occident au cœur de la sphère d’influence de l'URSS, Cuba peut être vu comme l'avant poste des BRICS au cœur de la sphère d’influence des US.

En tout cas, cette politique de restriction de liberté de circulation des populations (davantage que celle des marchandises), est une oppression caractéristique du monde d'avant la crise. Elle subit dernièrement des assauts diplomatiques répétés, ainsi qu'une pression citoyenne très forte : 57 % des républicains, 74 % des démocrates et 60 % des indépendants sont en faveur de son abolition. Il faudra bien que ce mur aussi cède tôt ou tard pour que cela cesse. C'est un indicateur de rupture auquel nous devons porter attention.

2013/04/03

La ineluctable contra-revolución del pueblo norteamericano


Aquí está la introducción de mi artículo publicado este mes en la Revista de Anticipación Política (M.A.P.) número 8, que está disponible gratuitamente en varias traducciones: francés, inglés, alemán, español.

Tenga en cuenta que un artículo más largo que apareció en el M.A.P. también está disponible (en francés por el momento). Es la parte 2 de esta serie de artículos. (Part 1 is only released in english).
Actualizado 05/2014: Parte 3 ya está disponible.


La ineluctable contra-revolución del pueblo norteamericano

 (traddución: Lila Rosenman Cordeu)

La república norteamericana sufrió continuamente extraordinarias transformaciones desde septiembre de 2001. Debemos atribuir a esos cambios el nombre de revolución, o de golpe de Estado permanente, que ha llevado progresivamente las instituciones de la república estadounidense al rango de simples simulacros. Esta revolución es una Gran Regresión, es decir un movimiento que no se revertirá más que con la victoria de una contra-revolución llevada a cabo por el pueblo norteamericano, cuyos primeros signos de existencia ya se dejan ver. Al término de esta larga lucha, ninguna de las instituciones federales actuales no sobrevivirá sin ser, en el mejor de los casos, profundamente transformada.

La crisis sistémica global se traduce antes que nada por una crisis de statu quo, el cual caracteriza a una época en la que los cambios, aunque presentes y profundos son escasos y muy poco perceptibles en la superficie o en los medios masivos de comunicación. La crisis actúa entonces como una revelación, acelerando la transformaciones, pero conservando al mismo tiempo las tendencias más pesadas. Es por eso que es tan determinante examinar las evoluciones de la república americana bajo un ángulo dinámico, en lugar de limitarse a tomar la habitual fotografía estática de la situación.

Se pueden identificar cuatro fuerzas principales, a menudo antagónicas, de intensidad variable en el tiempo y cuyo resultado explica a cada instante la situación en el pasado, el presente y el futuro : 
  • la dinámica de la moral, que produce ideologías dentro de la sociedad ;
  • la dinámica social de intercambios entre individuos, producida por la ideología dominante (que incluye entre otros todos los elementos del análisis económico clásico) ;
  • la dinámica exterior, puesta en práctica por los otros países a través de relaciones (comerciales, financieras, monetarias, militares, políticas, etc.), entre gobiernos y organizaciones; la política extranjera apunta a influir en todas estas relaciones para obtener relaciones favorables a su país ; 
  • la dinámica política interna, producida por las relaciones entre los ciudadanos, las organizaciones y el gobierno federal, una de cuyas partes esenciales es la justicia.

Un pensamiento inadaptado al siglo XXI

La dinámica de la moral es la que evoluciona más lentamente. La producción y sobre todo la difusión de una ideología en la sociedad necesitan décadas. El neoliberalismo es dominante, y la ecología política es aún balbuceante en los EE.UU. En las esferas del poder, la ideología de los negocios ha borrado todo pensamiento alternativo.

[...]

Después de esta introducción se puede leer la parte restante y las referencias utilizadas en este artículo mediante la descarga de la Revista de Anticipación Política número 8. El artículo se encuentra páginas 11 a 17.